Mondialisation ou nationalisme ?
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Mondialisation ou nationalisme ?
Soit on a plusieurs nations soit en a pas plusieurs nations.
Si on n'a pas plusieurs nations, on a la mondialisation.
Si on a plusieurs nations, on a des nationalismes.
Qui est contre la mondialisation ?
A qui cela rapporte des centaines de milliards de dollars par an les nationalismes ?
Aux marchands d'armes !
Pensez-vous que des groupes qui gagnent des montagnes de fric ne font pas de propagande ?
Les marchants d'armes font de la propagande contre la mondialisation, ceux qui gobent l’appât font le jeu des marchands de mort.
Si on n'a pas plusieurs nations, on a la mondialisation.
Si on a plusieurs nations, on a des nationalismes.
Qui est contre la mondialisation ?
A qui cela rapporte des centaines de milliards de dollars par an les nationalismes ?
Aux marchands d'armes !
Pensez-vous que des groupes qui gagnent des montagnes de fric ne font pas de propagande ?
Les marchants d'armes font de la propagande contre la mondialisation, ceux qui gobent l’appât font le jeu des marchands de mort.
Magni- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 03/05/2016
Re: Mondialisation ou nationalisme ?
Magni a écrit:Soit on a plusieurs nations soit en a pas plusieurs nations.
Si on n'a pas plusieurs nations, on a la mondialisation.
Si on a plusieurs nations, on a des nationalismes.
Qui est contre la mondialisation ?
Moi.
Je me garde Lévi Strauss pour la nécessité d' une altérité ( Race et histoire), et j' appelle à la Barre Mr Prigogine ( puisque tu sembles sensible aux arguments mathématiques et physiques):
http://inventin.lautre.net/livres/Prigogine-La-fin-des-Certitudes.pdf
C' est P12 sur une "réponse a la communauté Européenne "
""""RAPPORT AUX COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES
Dans un rapport récent aux Communautés européennes, C.K. Biebracher, G.
Nicolis et P. Schuster ont écrit:
“Le maintien de l’organisation dans la nature n’est pas - et ne peut pas être -
réalisé par une gestion centralisée, l’ordre ne peut être maintenu que par une
auto-organisation. Les systèmes auto-organisateurs permettent l’adaptation
aux circonstances environnementales ; par exemple, ils réagissent à des
modifications de l’environnement grâce à une réponse thermodynamique qui
les rend extraordinairement flexibles et robustes par rapport aux perturbations
externes. Nous voulons souligner que la supériorité des systèmes auto-
organisateurs par rapport à la technologie humaine habituelle qui évite
soigneusement la complexité et gère de manière centralisée la grande majorité
des processus techniques. Par exemple, en chimie synthétique les différentes
étapes réactionnelles sont soigneusement séparées les unes des autres, et les
13
contributions liées à la diffusion des réactifs sont évitées par brassage. Une
technologie entièrement nouvelle devra être développée pour exploiter le grand
potentiel d’idées et de règles des systèmes auto-organisateurs en matière de
processus technologiques.
La supériorité des systèmes auto-organisateurs est
illustrée par les systèmes biologiques où des produits complexes sont formés
avec une précision, une efficacité, une vitesse sans égale”.
C.K. Biebracher, G Nicolis et P. Schuster , Self Organisation in the Physico-
Chemical and Life sciences, Report EUR 16546, European Commission 1995. """""
_________________
TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 01/07/2014
Re: Mondialisation ou nationalisme ?
Une seule nation ne signifie pas un seul état centralisé.
Une seule nation c'est une seule famille, une seule origine, une seule race.
Le tout dans un état fédéral, pourquoi pas.
Plusieurs états c'est de la gestion de territoire, gérer le territoire c'est bien.
Plusieurs nations c'est de la gestion de personne, gérer les personnes c'est de la réification, c'est mal.
Une seule nation c'est une seule famille, une seule origine, une seule race.
Le tout dans un état fédéral, pourquoi pas.
Plusieurs états c'est de la gestion de territoire, gérer le territoire c'est bien.
Plusieurs nations c'est de la gestion de personne, gérer les personnes c'est de la réification, c'est mal.
Magni- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 1065
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Date d'inscription : 03/05/2016
Re: Mondialisation ou nationalisme ?
La vie nait de l' altérité.
Lévi Strauss a bien montré l' antagonisme entre évolution et altérité.
Race et Histoire:
"""B. Diversité des cultures Dans le chapitre deux, Claude Lévi-Strauss va formuler la thèse de Race et histoire
: pour lui, en réalité, contrairement à l’opinion commune, la diversité est la condition du progrès. Il développe l’idée
-
force de l’ouvrage
: « Il y a
simultanément à l'œuvre, dans les sociétés humaines, des forces travaillan
t dans des directions opposées : les unes tendant au maintien et même à l'accentuation des particularismes ; les autres agissant dans le sens de la convergence et de
l'affinité[20].
» Pour expliciter cette idée, l’ethnologue prend l’exemple des
langues et montre que des langues de même origine comme le russe, le français
et l’anglais –
(qui sont toutes latines)
–
ont tendance à se différencier les unes
par rapport aux autres alors que des langues d’origines diverses développent
des caractères communs, le russe et les langues finno-ougriennes et Turques. Ainsi, pour Lévi-Strauss, la diversité des cultures humaines « est moins fonction de l'isolement des groupes que des relations qui les unissent[21]. » Une fois démontré que
c’est la diversité et le mélange q
ui permet le progrès, Claude Lévi-Strauss, relève un obstacle : « Quand on étudie de tels faits
–
et d'autres domaines de la civilisation, comme les institutions sociales, l'art, la religion, en fourniraient aisément de semblables
–
on en vient à se demander si les sociétés humaines ne se définissent pas, eu égale à leurs relations mutuelles, par un certain optimum de diversité au-delà duquel elles ne sauraient aller, mais en dessous duquel elles ne peuvent, non plus, descendre sans danger[22]. » Il y aurai
t donc un seuil de mélange et d’influence au
-delà duquel il ne faudrait pas aller afin de ne pas mettre en péril une culture par excès de mélange et un
autre seuil, en dessous duquel il ne faudrait aller au risque d’assécher la culture et de l’isoler. Ving
t ans plus tard, dans sa deuxième conférence de 1971, intitulé Race et culture Claude Lévi-Strauss synthétise parfaitement ce dilemme : « Nous butons sur une aporie : les cultures existent se renouvellent en collaborant les unes avec les autres, mais elles ont besoin, pour exister et se renouveler, de disposer en quelque manière d'une base de repli identitaire à partir de laquelle ils affirment une singularité qui paraisse opposée à l'ouverture vers l'extérieur[23]. » Autrement dit, « Davantage de diversité, et c'est la relation avec les autres cultures qui se trouvent compromise. Moins de diversité, et c'est chaque culture en elle-
même qui est en danger. […] Trop de différences, et
l'écart devient insurmontable ; pas assez d'écart, et l'identité se meurt[24].
Un des intérets de la th. du chaos, c'est de montrer que dans un système dynamique ( et tous les systèmes vivants le sont), la stabilité est le résultat d' une somme d' instabilités. C'est une stabilité " dynamique" a forte inertie. Les systèmes morcelés, comme on peut imaginer un système de groupes humains sont certes conflictuels, mais l' auto-organisation existe a différents niveaux ( fractale) et l' ensemble devrait etre optimisé à moindre traumatisme.
Lévi Strauss a bien montré l' antagonisme entre évolution et altérité.
Race et Histoire:
"""B. Diversité des cultures Dans le chapitre deux, Claude Lévi-Strauss va formuler la thèse de Race et histoire
: pour lui, en réalité, contrairement à l’opinion commune, la diversité est la condition du progrès. Il développe l’idée
-
force de l’ouvrage
: « Il y a
simultanément à l'œuvre, dans les sociétés humaines, des forces travaillan
t dans des directions opposées : les unes tendant au maintien et même à l'accentuation des particularismes ; les autres agissant dans le sens de la convergence et de
l'affinité[20].
» Pour expliciter cette idée, l’ethnologue prend l’exemple des
langues et montre que des langues de même origine comme le russe, le français
et l’anglais –
(qui sont toutes latines)
–
ont tendance à se différencier les unes
par rapport aux autres alors que des langues d’origines diverses développent
des caractères communs, le russe et les langues finno-ougriennes et Turques. Ainsi, pour Lévi-Strauss, la diversité des cultures humaines « est moins fonction de l'isolement des groupes que des relations qui les unissent[21]. » Une fois démontré que
c’est la diversité et le mélange q
ui permet le progrès, Claude Lévi-Strauss, relève un obstacle : « Quand on étudie de tels faits
–
et d'autres domaines de la civilisation, comme les institutions sociales, l'art, la religion, en fourniraient aisément de semblables
–
on en vient à se demander si les sociétés humaines ne se définissent pas, eu égale à leurs relations mutuelles, par un certain optimum de diversité au-delà duquel elles ne sauraient aller, mais en dessous duquel elles ne peuvent, non plus, descendre sans danger[22]. » Il y aurai
t donc un seuil de mélange et d’influence au
-delà duquel il ne faudrait pas aller afin de ne pas mettre en péril une culture par excès de mélange et un
autre seuil, en dessous duquel il ne faudrait aller au risque d’assécher la culture et de l’isoler. Ving
t ans plus tard, dans sa deuxième conférence de 1971, intitulé Race et culture Claude Lévi-Strauss synthétise parfaitement ce dilemme : « Nous butons sur une aporie : les cultures existent se renouvellent en collaborant les unes avec les autres, mais elles ont besoin, pour exister et se renouveler, de disposer en quelque manière d'une base de repli identitaire à partir de laquelle ils affirment une singularité qui paraisse opposée à l'ouverture vers l'extérieur[23]. » Autrement dit, « Davantage de diversité, et c'est la relation avec les autres cultures qui se trouvent compromise. Moins de diversité, et c'est chaque culture en elle-
même qui est en danger. […] Trop de différences, et
l'écart devient insurmontable ; pas assez d'écart, et l'identité se meurt[24].
Un des intérets de la th. du chaos, c'est de montrer que dans un système dynamique ( et tous les systèmes vivants le sont), la stabilité est le résultat d' une somme d' instabilités. C'est une stabilité " dynamique" a forte inertie. Les systèmes morcelés, comme on peut imaginer un système de groupes humains sont certes conflictuels, mais l' auto-organisation existe a différents niveaux ( fractale) et l' ensemble devrait etre optimisé à moindre traumatisme.
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TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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