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Heidegger et son explicitation avec Nietzsche

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Message par Came Dim 22 Fév 2009 - 19:39

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«C’est pourquoi poser un «même» revient à imaginer et à élaborer imaginativement.» Heidegger N I p453

Cette position : l’arbre = l’arbre n’est qu’un produit de la poétification, c’est-à-dire une création exclusivement humaine qui possède la marque d’une raison agissante, et même envahissante à certains égards. La raison n’agit-elle pas toujours de la sorte. Alors, pouvons-nous parler d’une liberté de la raison ? Cette poétification , bien quel soit toujours présente, constitue l’a priori à une construction de la pensée. Si poétiser établit des formes, c’est que la pensée, à partir de ces forme, met en relation donc schématise un système d’évaluation portant sur l’étant qui lui est offert.



«C’est Kant qui, pour la première fois, a proprement discerné le caractère poétifiant de la raison» Heidegger N I p.453



Malheureusement pour cette poétification, elle en sera toujours limité à des perspectives.


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Un point de vue métaphysique est une position fondamentale : un tenir pour vrai, une croyance.


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Le principe de contradiction, au regard de la vérité, est le principe qui fonde toute les catégories de l’entendement. Par exemple, nous ne pouvons poser simultanément, c’est-à-dire dans un même temps, que a = a et que a≠ a.



Aristote dit : «Qu’en effet la même chose se rende présente dans le temps qu’elle est absente, voilà qui est impossible pour la même chose et sous le rapport de cette même chose.»

Le principe de contradiction illustre donc une impossibilité qui donne naissance à l’axiome fondamental de la logique en tant qu’incapacité à se rendre manifeste.

«Que de ce fait, Nietzsche en vienne à interpréter l’impossibilité, entendue par ce principe, dans le sens d’une incapacité subjective de l’homme – grossièrement dit : en tant qu’une disposition biologique donnée » Heidegger N I p.465


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Même si l’impossibilité est un concept qui soulève la non-existence, elle fait tout de même œuvre au sein de la raison. Elle n’existe pas en tant que possibilité mais strictement en tant que schème structurant, et ce grâce à son rapport avec la non-existence, le néant. En ce sens, le néant serait le point de vue fondamental métaphysique de la logique, celui par lequel tout énoncé trouve sa validité. Alors, quelque chose existe dans le néant qui nous incite à penser d’une manière toute particulière, c’est-à-dire d’une façon typiquement humaine et scientifique. Mais pouvons-nous postuler réellement en faveur du néant sans tomber dans le piège de la contradiction efficiente ? Si le néant est rien, comment peut-il en arriver à déterminer l’énoncé qui tente de s’approprier le réel sous la forme d’un discours sur l’étant. Seul le temps peut permettre qu’il y ait contradiction, d’où à un moment x a = a et à un moment y a ≠ a. Mais s’agit-il d’une réelle contradiction ? Il s’agit plutôt d’une possibilité qui illustre les forces qui agissent au sein du devenir. Par qu’elle opération arrivons-nous à saisir cette possibilité ? Par le déplacement, qui n’est qu’un changement de position des parties. La seule identité que nous pouvons établir avec certitude est celle qui se rapporte à l’instant. Cet instant est toujours poétifié par la raison qui donne forme à l’énoncé a = a. Cette poétification est toujours création par l’esprit, par conséquent spirituel et spéculative. Le fait de rendre manifeste cette spéculation donne lieu à la poétification qui n’est qu’affirmation de soi en sa pensée.

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«Lorsqu’il pense la pensée la plus lourde au sommet de la contemplation, Nietzsche pense et contemple l’être» Heidegger N I p.26


Penser l’être, est-ce penser a = a dans l’instant décisif où il se sent lui-même comme faisant face à lui-même; en accord réciproque avec son identité qui lui est propre. Mais qu’en est-il de se propre, de cette sensation d’être quelque chose plutôt que rien; de s’appartenir en propre et, transporté au sommet de la contemplation, se rendre compte de l’affliction dont il est l’objet : une lourdeur indicible qui assombrit le sommet de par l’évidence de cette illusion de l’être en tant qu’identité.

«L'Éternité (du Retour) non pas en tant qu'un maintenant (nunc) demeuré en suspens, non plus en tant qu'un maintenant se succédant à l'infini, mais en tant qu'un maintenant se re-jetant en lui-même» Heidegger N I p.26

Un re-jeté en lui-même d'un re-jetant qui lui est propre :arrow:

La question que l’on doit se poser immédiatement est celle-ci : «Lorsque nous pensons l’Éternel Retour du même, devons nous concevoir ce Retour sur le même comme un retour où a = a, c’est-à-dire dans un rapport d’identité propre à l’instant ou bien comme un retour éternel vers l’être ?»

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La volonté de puissance est le principe déterminant de ce qui se montre en tant qu'étant, c'est-à-dire qu'il porte en lui les critères d'une sélection.
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L'identité pour qu'elle soit une identité en propre se doit d'être éprouvé dans l'immédiateté de l'instant; «elle ne peut porter sur un objet extérieur» mais essentiellement reposer sur une expérience affective instantanée.

«Ainsi les pulsions ne sont-elles pas directement manifestes comme telles, mais peuvent être appréhendées au travers des états psycho-phisiologiques du rêve et de l'ivresse, puis déduites des oeuvres et des conditions de possibilité de leur création.»

«Enfin. Nietzsche dit que dans les états d'ivresse et d'extase l'artiste s'identifie à l'Un originaire qui produit le monde, lequel Un fait donc l'objet d'une expérience (celle de l'identification)» Oeuvres de Nietzsche tome I Pléiade p.861

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Face au re-jetant qui lui est propre, quel est ce lieu par lequel le jeté se voit contraint d’aller comme dans un Retour en lui-même ? La réfraction qui nous apparaît en conséquence d’un re-jeter n’est que l’effet d’un changement de perspectives, elle devient donc (la réfraction) la preuve de ce changement, faute de quoi le «a» resterait le «a». La réfraction est donc ce passage où le «a» perd son équivalence et prend la forme d’une augmentation de l’acuité avec laquelle on observe ce «a» fondamental et identitaire.

L’identité est donc l’axiome fondamental du re-jetant, il lui permet de se re-jeter sans cesse dans son pro-jet plutôt que de se nier soi-même. Le principe de contradiction touche enfin son ultime efficience dans le fait d’être soi-même re-jeté en un tenir-pour-vrai comme condition d’existence qui aide à se tenir à l'écart de l’effroyable dissolution de l’être jeté au sein de l'informe flux continu, mais projeté dans un tenir-pour-vrai qui est tout de même qu'une croyance, mais une croyance nécessaire qui interrompt le flux imaginativement et qui crée l'identité consistante.

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Ce fameux «a» initial se retrouve projeté devant dans sa propre contradiction, il sent la contradiction comme sienne, elle est son affliction la plus propre sans vraiment lui appartenir puisque seul le devenir en est propriétaire. L’Éternel Retour à cette non-identité du «a» initial - ce «a» lui échappe perpétuellement en son être – tel est le caractère de la Volonté de Puissance. Il n’obtiendra jamais cette équivalence tant désirée – et il le sait très bien ! Là est sa tragédie. Le salut de ce drame ou de cette comédie n’est-il pas dans la possibilité d’un Éternel Retour sur le Même : une croyance salvatrice aux yeux de celui qu’afflige la nostalgie du passé qui n’est que pure idéalisation. Le théâtre de cette roue fortuite réside donc dans l’égarement que provoque la transcendance. Seul l’instant doit être apprécié d’une appréciation juste et équitable comme un se-re-jetant-en-soi jusqu’à avènement terminal de l’épreuve.


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La transcendance est aujourd’hui considérée de par sa plus ténébreuse conséquence, celle qui met l’homme sur le chemin de l’errance : la plus terrible des épreuves qu’il aura subi ou aura à subir. L’effroi glacera son sang devant l’épreuve finale.


Dernière édition par Came le Lun 9 Mar 2009 - 22:53, édité 1 fois
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Message par Came Dim 8 Mar 2009 - 21:03

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L’Être en se portant hors de soi décharge son trop plein essencifiant sous la forme d’une catharsis. «La musique se décharge en images», dit Nietzsche. Le se-portant-hors-de-soi a donc pour a priori l’Être qui fait œuvre de propulseur à l’égard de ce qui est présenté. Que cherchons-nous ici ou plutôt qu’est-ce qui se cherche lorsque nous nous engageons dans un tel processus de «formalisation» ? Est-ce l’être lui-même qui, à travers nous, cherche à se rendre manifeste ? Nietzsche, dans La naissance de la tragédie oppose l’Être au Devenir; l’unité de ces deux «entités» se voit révélée dans le «chœur primitif, au stade originel de la tragédie». L’unité se voit effectivement révélée en tant qu’image imaginée par l’élan que lui révèle l’Un originaire constamment transfiguré grâce au chœur envoûtant et envoûté par le dieu Dionysos. Le chœur primitif se fait imitation du Devenir dionysien. L’individu, grâce à l’image que projette en lui l’exaltation, se découvre dans l’identification à l’Un originaire déployé. Nous parlons ici d’une condition psycho-physiologique nécessaire à la révélation de l’être dans toute sa nudité profonde et aveuglante.

«L’homme n’est plus artiste, il est devenu œuvre d’art.»
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Le sens est institué par la pensée comme une compréhension soit, une révélation.
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Heidegger dit: «Le Néant, précisément la science le repousse et le relègue comme constituant le négatif» soit, comme pure délimitant. Ce que la science ne pense pas la métaphysique le pense. «Se sentir au milieu de l'existant en son ensemble» c'est se délimiter négativement par rapport à l'ensemble de la totalité de l'existant; c'est d'être là où rien d'autre ne puisse être, une position, un lieu au milieu.

Heidegger dit encore ceci: «Sans doute, il semble que précisément dans les démarches de notre vie quotidienne, nous ne nous attachions chaque fois qu'à tel ou tel existant et que nous nous consacrions exclusivement à tel ou tel domaine de l'existant.» De la même manière, la science délimite son objet d'étude en y excluant le reste comme ce à l'égard de quoi elle ne veut rien savoir. Ce fameux «reste» prend souvent la forme d'un non-existant en tant que fond sur lequel se déploie l'objet de cette science.

Jusqu'à Heidegger dont le précurseur fût Nietzsche, la métaphysique pris la forme d'une science dont l'objet d'étude était le «reste» des sciences qui constitue l'histoire de la métaphysique en tant que nihilisme, qui n'est que l'histoire d'une négation, d'une condamnation au silence et d'une ostracisassion de tout ce qui n'est pas logique, donc délimitable par la pensée et en soi compréhensible, par conséquent explicable. Tout étant est en ce sens le produit d'une causalité qui délimite la cause de son effet.

«Dans l'angoisse, l'existant dans son ensemble devient branlant», dit Heidegger. Le doute s'installe à la racine de l'arbre métaphysique qui ne vivait que des «restes» des sciences constituant son humus originel(les feuilles mortes de l'automne scientifique). Quel est ce phénomène «processoral» avec lequel Heidegger tente d'illustrer le «branlant de l'existant» par un «glissement» ?

Le phénomène de l'angoisse survient du Néant dans l'immédiateté de son commencement.

Le glissement prend la forme d'un renvoi en l'existant lui-même où il se voit radicalement autre (aa), d'où une réalité humaine consciente du changement et ne faisant qu'un avec lui. Ce rapport au changement trouve son fondement dans l'existant se délimitant par rapport à ce qu'il n'est pas: le «reste».

«Nous avons caractérisé notre Réalité-humaine comme essentiellement déterminé par la connaissance scientifique», dit Heidegger et avec raison ! Ici nous assistons à une critque de la métaphysique. :impec:

Et si la métaphysique devient critique des fondements de la science, ne devient-elle pas fondement des apparences, au sens où elle fait apparaître des illusions là où il y avait des vérités.

«L'art est plus puissant que la connaissance, car c'est lui qui veut la vie, tandis que le but ultime qu'atteint la connaissance n'est autre que... l'anéantissement.» Nietzsche Oeuvres I, Pléiade p. 294
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Et si la limite infinitésimale qui délimite la forme d'un existant particulier qui correspond à sa singularité temporellement acquise constituerait l'être de la forme ? Alors le reste qui n'est ni la limite ni la forme, au regard de la délimitation, correspondrait au fond sur lequel la forme nous apparaît. Bien que la forme prenne sa morphologie au contact du Tout-ce-qu'elle-n'est-pas, le fond ne peut être le Néant mais le reste de la Totalité existante. Par conséquent, le Néant ne devient que ce qui fonde la délimitation et par le fait même fondement des apparences. Alors, la délimitation n'est donc qu'une opération synthétique selon laquelle l'imagination établie une limite infinitésimale qui circonscrit la forme pour en constituer un existant singulier à un moment précis de la séquence événementielle.
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http://contre-digression.forumactif.org/votre-1er-forum-f1/explication-fragment-15-t2.htm
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La délimitation porte en elle un pouvoir à l'égard d'un existant qui lui est propre. Ce «propre» en question existe que par l'appropriation que j'effectue lorsque je délimite ce qui m'est propre de ce qui ne l'est pas. Alors, la délimitation est ce par quoi je m'approprie ce qui est, en fonction du pouvoir que j'ai de m'approprier l'existant, comme une incorporation: un espoir de domination. Grâce au corps, je reçois un nombre incalculable d'impressions qui donnent le sens primordial à partir duquel j'orchestre, à chaque instant, une priorité à mon acuité, c'est-à-dire que j'établie une évaluation apte a correspondre au penchant de ma volonté qui se pose comme priorité du corps face à son maintient. L'expression de cette priorité du «maintient» correspond à l'impression que j'ai d'un sujet, d'une identité soit: d'une croyance. Cette croyance ouvre un possible qui n'est que le résultat d'une l'adaptation manifeste du corps lui-même maintenu comme croyance la plus forte.
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Lorsqu'une science scrute l'étant dans le but de fixer son objet par délimitation, elle n'exclut que ce qui est Autre pour éviter l'errance comme tel. C'est une erreur de Heidegger que de prétendre que cet Autre-exclu soit le Néant, car lorsqu'elle fixe son objet elle ne fait que tracer un ligne de découpage qui délimite son domaine d'étude. Cette erreur est du au fait qu'il confond l'ensemble des sciences à une science particulière qui ne fait que tracé une ligne de découpage délimitant son champ d'étude. Cet Autre auquel il fait allusion n'est certainement pas le Néant mais le reste de l'existant qui intéressera certainement une autre science qu'elle soit existante ou non. En ce sens, je suis d'accord avec lui sur le fond, c'est-à-dire que l'objet de la science sera toujours l'existant en tant que tel.
La limite comme telle marque métaphoriquement d'une ligne son objet dans la forme. C'est à cette ligne que la métaphysique jusqu'alors c'était intéressé en tant que fondement de ce qui nous apparaît et c'est à cet «apparaître» que s'est intéressé la science. Je disais au fragment 14: «Et si la limite infinitésimale... constituerait l'être de la forme ?» Cette ligne configure, point par point, le parcours de la métaphysique qu'elle en soit consciente ou inconsciente (dans la science).
Je conçois donc la ligne comme la métaphore grâce à laquelle la limite s'exprime en un être infini de par la possibilité de son parcours et comme un être d'une finitude infinitésimale de par sa minceur. Cette ligne en est une qui à chaque instant prend une nouvelle direction suivant un objectif qui lui est imposé (La Volonté de Puissance ?) et qui lui permet d'atteindre un nouveau point possible; la ligne est en ce sens un parcours. Lorsqu'elle revient à un endroit où elle a déjà été, elle donne naissance à une limite qui fait apparaître la forme de l'objet; elle fait un Retour sur le Même. C'est à ce moment précis qu'elle peut se faire science en pénétrant la forme pour atteindre son objet; qu'elle peut se faire art en sortant de la forme pour en constituer une autre et une autre encore; ou, qu'elle devienne une métaphysique qui parcoure éternellement le même parcours en décortiquant chacun des moments qui constitue l'opération de délimitation.

Elle est sur la piste de l'être et en ce sens elle traque l'être à sa suite en soulevant les fondements de l'objet scientifique.
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L'unité de l'existant, l'Étant, tient au fait que nous posons une limite transcendantale à ce Tout existant; nous parlons alors d'une Totalité. La question qui me vient immédiatement est celle-ci: «Cette Totalité peut-elle être l'objet d'une expérience possible ?» Nous ne pouvons répondre par une affirmation. La possibilité , en tant que tel, nous ramène alors à notre finitude. Celle-ci devient notre limite qui pourrait être interprétée comme la valeur attribué à notre pouvoir, d'où la question: «Jusqu'où notre pouvoir, en ce qu'il est une condition de possibilité à tout objet d'expérience, peut-il aller dans sa conquête pour la domination de l'Étant ?» Cette limitation, quant à son expérience possible, relève essentiellement de notre pouvoir. Il est lui-même conditionnel à un «Je veux». Le pouvoir a donc pour condition d'affirmation:la volonté, ce sur quoi se fonde la Liberté. Jusqu'à quel point voulons-nous réaliser quelque chose, cela dépend essentiellement de sa valeur, c'est-à-dire des possibilités qu'elle nous offre. L'En-vue-de-quoi nous voulons réaliser cette chose constitue notre projet.

Cette liberté qui veut dire tant dans nos sociétés démocratique relève d'un projet. Sans projet il ne reste que l'objet d'un Devenir: un flux incessant d'événement fortuit. Un projet pose nécessairement des limites au regard du pouvoir, ici déterminé comme possibilité. Plus un projet possède de possibilités, plus il aura le pouvoir de s'adapter au flux continu; On lui accordera une plus grande valeur.

La transcendance voit les possibilités d'un projet comme un ouverture, dans l'unité de l'aperception, à un au-delà des limites de l'expérience possible et c'est en ce sens qu'il voit les possibilités. Dès qu'il y a transcendance, c'est-à-dire dans l'instant même de la transcendance, l'au-delà se présente comme une Idée; tout simplement parce qu'elle ne peut espérer se réaliser dans immédiateté d'une expérience possible. En ce sens, la transcendance ne pose pas une limite comme telle, par exemple celle qui donnerait forme à la Totalité, mais pense la limite comme une Idée et comme une possibilité. L'Idée est ici pure spéculation, mais combien est-elle motivante pour celui qui la possède. L'Idée change effectivement notre perception, car c'est inspirée d'elle que nous percevons la réalité comme une Réalité-humaine. Le Néant se dévoile donc que lorsque nous transcendons la limite qui constitue pour Heidegger l'Autre et que je conçois comme l'Être qui n'est ni le Néant ni l'Étant mais la Ligne: métaphore de la limite. Alors, transgressons ensemble la Limite dans la Ligne.
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