DANIEL DENETT

[Saint-Ex]

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Daniel Dennett vient de décéder.

C'était un philosophe et spécialiste des sciences cognitives américain. Ses recherches étaient centrées sur la philosophie de l'esprit, la philosophie des sciences et la philosophie de la biologie, en particulier dans la mesure où ces domaines sont liés à la biologie évolutionniste et aux sciences cognitives.

Dennett était codirecteur du Center for Cognitive Studies et professeur de philosophie à l'Université Tufts du Massachusetts. Il était membre du comité de rédaction du Rutherford Journal et co-fondateur du Clergy Project.

Athée et laïc convaincu, Dennett a été décrit comme « l'un des philosophes américains les plus lus et les plus débattus ». Il était considéré comme l'un des « quatre cavaliers » du nouvel athéisme, avec Richard Dawkins, Sam Harris et Christopher Hitchens

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[Saint-Ex]

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Daniel Dentt était considéré comme l'un des « quatre cavaliers » du nouvel athéisme, avec Richard Dawkins, Sam Harris et Christopher Hitchens.

Proposons un rappel succinct de ce qu'étaient Dawkins, Harris et Hitchens par l'exemple d'un seul de leur livres :




Le biologiste Richard Dawkins, athée « pur et dur », a un objectif : donner toutes les explications et les encouragements nécessaires au plus grand nombre d’esprits libres afin qu’ils se libèrent complètement de l’emprise de la religion. Et qu’ils soient fiers d’être athées, car, pour l’auteur, l’athéisme est presque toujours la marque d’une saine indépendance d’esprit, et d’un esprit sain.

Richard Dawkins s’attaque ici non à une « version particulière » de Dieu, mais à tous les dieux et tout ce qui est surnaturel.

Pour ce spécialiste de l’évolution, la question de Dieu n’est pas hors de portée de la science. Insistant sur le fait que « la probabilité de l’existence de Dieu est extrêmement faible », il dit mener sa vie en se fondant sur le présupposé qu’il n’existe pas. Tout particulièrement choqué par le fait que les parents imposent leurs opinions religieuses à leurs enfants, Richard Dawkins, au nom du rationalisme, entre en guerre contre la forme de superstition la plus répandue selon lui et contre cette idée que pour avoir des principes moraux, on ne saurait se passer de convictions religieuses.

Qualifié par les scientifiques de « rottweiler de Darwin » pour sa défense virulente et efficace de l’évolution, désigné par le magazine Prospect comme l’un des trois plus grands intellectuels du monde (à côté d’Umberto Eco et de Noam Chomsky), Dawkins concentre aujourd’hui son esprit brillant sur la religion, qu’il dénonce en s’appuyant sur des démonstrations scientifiques.

Un cocktail explosif qui a provoqué une chaude polémique dans tous les pays où le livre a été publié, lequel s’est vendu à plus de quinze millions d’exemplaires à travers le monde.

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[Saint-Ex]

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Dans cet essai percutant et provocant, Sam Harris nous montre que le chemin spirituel, l'expérience que la conscience peut transcender l'ego, correspond bien à une possibilité de l'esprit humain, confirmée par les neurosciences.

Mais pour découvrir cette dimension ouverte de l'esprit, encore faut-il se dégager des superstitions religieuses qui sont venues le voiler et c'est ce que Harris cherche à faire : séparer la spiritualité de la religion.

À la fois recueil de souvenirs (Harris nous raconte ses rencontres avec certains des plus grands maîtres spirituels du xxe siècle), enquête sur la nature de la conscience, réflexion philosophique sur l'énigme du moi, guide de pleine conscience, exploration des états modifiés de conscience, cet essai est riche d'intelligence et de profondeur.

Voici peut-être le livre de spiritualité que le XXIe siècle appelait de ses vœux, car il montre comment accomplir les plus profondes vérités des mystiques d'Orient comme d'Occident tout en gardant l'approche rationnelle la plus rigoureuse.

Aucun autre livre ne marie avec autant de force et de clarté la sagesse contemplative et la science moderne ; et aucun autre auteur que Sam Harris, à la fois philosophe, scientifique et sceptique, ne pouvait l'écrire.

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[Saint-Ex]

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Christopher Hitchens, journaliste et polémiste d'exception, lance un pavé dans la mare : la religion empoisonne tout.

Elle se mêle de sexe, contrôle nos assiettes, diabolise la science, se fait complice de l'ignorance et de l'obscurantisme.

Source de haine, de tyrannie et de guerres, elle met notre monde en danger.

Avec un mélange jubilatoire d'érudition et d'humour, s'appuyant sur une argumentation rigoureuse et une parfaite connaissance des textes sacrés, il nous livre un pamphlet intelligent et incisif.

Que l'on soit fidèle croyant, fervent agnostique ou indécis, cet ouvrage soulève le débat et fait souffler un vent de liberté de pensée et de paroles.

«Un bouffeur de curés, buveur et râleur, avec un humour et une humeur qu'on aimerait rencontrer chez les professionnels hexagonaux de l'anticléricalisme.» Nous dit Élizabeth Lévy dans Le Point

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[alain]

Il y a quand même une grande majorité de la population de tous les pays ( ou presque ) qui est capable de cohabiter avec tout le monde, dans une société, sans fanatisme.
Beaucoup de personnes suivent une religion parce que cela donne un sens à leur vie, et n' exigent pas que kes autres fassent de même.
Certes, la religion a fait beaucoup de mal mais la science aussi.
Pourtant on ne parle pas du bien qu' aurait pu faire la religion ?

[Saint-Ex]

Il y a quand même une grande majorité de la population de tous les pays ( ou presque ) qui est capable de cohabiter avec tout le monde, dans une société, sans fanatisme.
Beaucoup de personnes suivent une religion parce que cela donne un sens à leur vie, et n' exigent pas que kes autres fassent de même.

Un voyage dans les pays théocratiques musulmans contredirait de telles affirmations.

Certes, la religion a fait beaucoup de mal mais la science aussi.

La religion en soi et la science en soi n'ont rien fait. L'une comme l'autre ne sont que des outils. Sauf que la religion est similaire à l'outil idéologique politique.

Ce sont ceux qui ont utilisé la religion ou la science qui ont fait le bien comme le mal que permettaient ces outils.

Et ceux qui ont utilisé la religion ont occis beaucoup plus d'êtres humains que ceux qui ont utilisé la science.

Pourtant on ne parle pas du bien qu' aurait pu faire la religion ?

Personne ne serait capable de na pas louer le travail exceptionnel des religieuses chrétiennes qui s'occupaient des malades pour aider les médecins qui exerçaient leur métier d'athée dans les hôpitaux de pas mal de lieux du monde. La métaphysique du mariage entre religieuses et le christ a longtemps donné de bons résultats sur le plan de la santé de tous. C'est d'ailleurs l'aspect le plus positif de la religion chrétienne. Lorsque la politique s'est prononcée pour la séparation de l'Église et de l'État, les religieuses sont longtemps restées au travail exigés dans les institutions de santé. La débâcle du christianisme n'a pas réussi à chasser les religieuses des hôpitaux, où elles exercent encore aujourd'hui leur métier après s'être converties aux exigences des démocraties, car les filles spirituelles des religieuses chrétiennes sont aujourd'hui les infirmières diplômées du gouvernement. Elles se recrutent aujourd'hui parmi les dames portées par un amour du prochain qui est certes laïc, mais qui trouve sa généalogie dans le christianisme.

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[baptiste]

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Certes, la religion a fait beaucoup de mal mais la science aussi.

Les religions, par essence, sont normatives en matières d'éthique et donc la source de règles "morales" enfin simultanément l'origine du pouvoir donné à certains, un petit nombre, d'en être les seuls interprètes du sens et bien entendu de la volonté divine. Lorsque, comme dans le cas de l'Islam, les deux pouvoirs politiques et religieux s'incarnent dans les mêmes individus la liberté de penser est généralement en danger, plus encore lorsque le dit discours religieux incite à la haine et à la violence contre les autres communautés.

"En vérité je te le dis", il y a dans un cas une théorie générale d'où est censée émerger la question du sens, elle se répands du haut vers le bas et à travers une adhésion à ce discours qui donne sens par la foi (sauf pour Spinoza, Vanleer et HKS ) . Dans l'autre cas, la science restrient son discours à l'étude des faits et des régularités que l'on nomme lois par analogie avec les lois juridiques. Elle produit des discours multiples sans objectifs cognitivo-normatif, voir même jusqu'à présent des discours qui s'ignoraient les uns des autres en fonction des disciplines auxquelles ils appartenaient, mais les choses sont en train de changer de ce point de vue.

A partir de là peut-être peux-tu nous dire en quoi "la sciences" c'est " à dire "la connaissance des faits et des régularités qui les commandent" sont à l'origine "du mal".

[alain]

Il y a quand même une grande majorité de la population de tous les pays ( ou presque ) qui est capable de cohabiter avec tout le monde, dans une société, sans fanatisme.
Beaucoup de personnes suivent une religion parce que cela donne un sens à leur vie, et n' exigent pas que kes autres fassent de même.

Un voyage dans les pays théocratiques musulmans contredirait de telles affirmations.

Certes, la religion a fait beaucoup de mal mais la science aussi.

La religion en soi et la science en soi n'ont rien fait. L'une comme l'autre ne sont que des outils. Sauf que la religion est similaire à l'outil idéologique politique.

Ce sont ceux qui ont utilisé la religion ou la science qui ont fait le bien comme le mal que permettaient ces outils.

Et ceux qui ont utilisé la religion ont occis beaucoup plus d'êtres humains que ceux qui ont utilisé la science.

Pourtant on ne parle pas du bien qu' aurait pu faire la religion ?

Personne ne serait capable de na pas louer le travail exceptionnel des religieuses chrétiennes qui s'occupaient des malades pour aider les médecins qui exerçaient leur métier d'athée dans les hôpitaux de pas mal de lieux du monde. La métaphysique du mariage entre religieuses et le christ a longtemps donné de bons résultats sur le plan de la santé de tous. C'est d'ailleurs l'aspect le plus positif de la religion chrétienne. Lorsque la politique s'est prononcée pour la séparation de l'Église et de l'État, les religieuses sont longtemps restées au travail exigés dans les institutions de santé. La débâcle du christianisme n'a pas réussi à chasser les religieuses des hôpitaux, où elles exercent encore aujourd'hui leur métier après s'être converties aux exigences des démocraties, car les filles spirituelles des religieuses chrétiennes sont aujourd'hui les infirmières diplômées du gouvernement. Elles se recrutent aujourd'hui parmi les dames portées par un amour du prochain qui est certes laïc, mais qui trouve sa généalogie dans le christianisme.

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D' accord.

[alain]

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Certes, la religion a fait beaucoup de mal mais la science aussi.

Les religions, par essence, sont normatives en matières d'éthique et donc la source de règles "morales" enfin simultanément l'origine du pouvoir donné à certains, un petit nombre, d'en être les seuls interprètes du sens et bien entendu de la volonté divine. Lorsque, comme dans le cas de l'Islam, les deux pouvoirs politiques et religieux s'incarnent dans les mêmes individus la liberté de penser est généralement en danger, plus encore lorsque le dit discours religieux incite à la haine et à la violence contre les autres communautés.

"En vérité je te le dis",  il y a dans un cas une théorie générale d'où est censée émerger la question du sens, elle se répands du haut vers le bas et à travers une adhésion à ce discours qui donne sens par la foi (sauf pour Spinoza, Vanleer et HKS ) . Dans l'autre cas, la science restrient son discours à l'étude des faits et des régularités que l'on nomme lois par analogie avec les lois juridiques. Elle produit des discours multiples sans objectifs cognitivo-normatif, voir même jusqu'à présent des discours qui s'ignoraient les uns des autres en fonction des disciplines auxquelles ils appartenaient, mais les choses sont en train de changer de ce point de vue.

A partir de là peut-être peux-tu nous dire en quoi  "la sciences" c'est " à dire "la connaissance des faits et des régularités qui les commandent" sont à l'origine  "du mal".

Non je ne peux pas le dire parce que ce n' est pas le cas.
Le " mal " est beaucoup plus complexe que ça.

[baptiste]

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Certes, la religion a fait beaucoup de mal mais la science aussi.

A partir de là peut-être peux-tu nous dire en quoi  "la sciences" c'est " à dire "la connaissance des faits et des régularités qui les commandent" sont à l'origine  "du mal".

Non je ne peux pas le dire parce que ce n' est pas le cas.
Le  " mal " est beaucoup plus complexe que ça.

Comprends celui qui pourra?

[Kercos]

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Certes, la religion a fait beaucoup de mal mais la science aussi.

A partir de là peut-être peux-tu nous dire en quoi  "la sciences" c'est " à dire "la connaissance des faits et des régularités qui les commandent" sont à l'origine  "du mal".

Non je ne peux pas le dire parce que ce n' est pas le cas.
Le  " mal " est beaucoup plus complexe que ça.

Comprends celui qui pourra?

La connaissance des faits et réalités qui les commande ..permet à ceux qui y ont accès ( l'élite) d'améliorer leur emprise sur la masse ....c'est Bourdieu qu'il te faudrait lire pour comprendre : La science est un lieu de pouvoir .

[alain]

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Certes, la religion a fait beaucoup de mal mais la science aussi.

A partir de là peut-être peux-tu nous dire en quoi  "la sciences" c'est " à dire "la connaissance des faits et des régularités qui les commandent" sont à l'origine  "du mal".

Non je ne peux pas le dire parce que ce n' est pas le cas.
Le  " mal " est beaucoup plus complexe que ça.

Comprends celui qui pourra?

Si tu as vraiment compris ce que c' est alors dis le moi.
Philosophiquement parlant, je veux dire.

[Saint-Ex]

c'est Bourdieu qu'il [..] faudrait lire  pour comprendre : La science est un lieu de pouvoir .

Bourdieu, oui, mais avec Debord aussi, pour comprendre l'utilisation de la science (Bourdieu) utilisée pour établir la situation actuelle d'une politique mondiale fondée sur la société du spectacle (Debord) bien menée par le libéralisme économique et financier.

Aujourd'hui tout le monde ou presque est spectateur. Tout le monde ou presque contemple sans agir. Le spectacle du libéralisme est charmant à l'entendement de tout le monde ou presque.

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[baptiste]

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Certes, la religion a fait beaucoup de mal mais la science aussi.

A partir de là peut-être peux-tu nous dire en quoi  "la sciences" c'est " à dire "la connaissance des faits et des régularités qui les commandent" sont à l'origine  "du mal".

Non je ne peux pas le dire parce que ce n' est pas le cas.
Le  " mal " est beaucoup plus complexe que ça.

Comprends celui qui pourra?

Si tu as vraiment compris ce que c' est alors dis le moi.
Philosophiquement parlant, je veux dire.

Si je pose la question de la contradiction entre tes propos c’est que je n’ai pas la réponse.

[baptiste]

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Certes, la religion a fait beaucoup de mal mais la science aussi.

A partir de là peut-être peux-tu nous dire en quoi  "la sciences" c'est " à dire "la connaissance des faits et des régularités qui les commandent" sont à l'origine  "du mal".

Non je ne peux pas le dire parce que ce n' est pas le cas.
Le  " mal " est beaucoup plus complexe que ça.

Comprends celui qui pourra?

La connaissance des faits et réalités qui les commande ..permet à ceux qui y ont accès ( l'élite) d'améliorer leur emprise sur la masse ....c'est Bourdieu qu'il te faudrait lire  pour comprendre : La science est un lieu de pouvoir .

Il est où le rapport à la discussion en cours????

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