PEGGY SASTRE

[Saint-Ex]

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Ma copine Peggy Sastre est docteur en philosophie des sciences, spécialiste de Nietzsche et de Darwin et féministe d'un féminisme qui lui est propre.

Elle est l'auteur de l'ouvrage «Comment l'amour empoisonne les femmes»
sous titré «du surinvestissement sentimental et des moyens d'y remédier».

Par ailleurs, Peggy Sastre est aussi l'une des corédactrices de la tribune sur la «Liberté d'importuner» parue il y a quelques mois dans Le Monde et qui a fait polémique.

L'entrevue montrée dans le vidéo suivant est une généralité sur le féminisme et le sentiment amoureux vu par la science.

Tiens, elle bégaie moins devant la caméra. Son autisme aurait-il disparu ?




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[alain]

C' est une " tronche "

[Saint-Ex]

C' est une " tronche "

Je crois qui si c'est ma copine, c'est parce que c'est une tronche.

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[Saint-Ex]

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Tiens. Une étude sur les petits malins, les petits tricheurs qu'on trouve partout, même chez les scientifiques.

Ah ! là le bégaiement de Peggy Sastre est revenu avec son autisme.

Cela dit, comme elle l'exprime elle-même, cet autisme la préserve de la crainte de choquer ceux qui ne sont pas d'accord et lui renvoient des coups de boomerang qu'elle ne sent pas en fin de compte.

Moi, je l'aime bien, ma copine.



Non seulement elle est une force de la nature, mais elle s'en fout pas mal ! ...

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[alain]

" Beaucoup de féministes veulent une domination féminine ".

Certainement, oui.
Les hommes ont toujours dominé ...à mon avis, la racine de cette domination ce n' est pas la capacité  intellectuelle ni l ' intelligence, mais simplement la simple force physique et brutale.
Les femmes ont une revanche à prendre.
Certaines veulent juste être à égalité avec les hommes ( tout en conservant leur singularité) et d' autres, moins équilibrées,  veulent tout casser et mettre les hommes à leurs pieds.

Je crois que si, dans le passé , les femmes avaient vraiment eu droit de chapitre, leur mot à dire dans l' art, la religion, la philosophie, les sciences ... Notre société aurait été différente et pas mal d' erreurs auraient été évitées.

[Saint-Ex]

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La population des gens mis en prison pour crimes et délits civils est constituée de 98 % d'hommes et de 2 % de femmes.

D'après Peggy Sastre, ce sont les femmes qui ont choisi de s'accoupler pendant des milliers et des millions d'année avec des hommes physiquement forts parce que cela garantissait la sécurité de leurs enfants.

Ce choix s'est retourné contre elles, qui, sans le savoir, ont agit selon la sélection naturelle des espèces du camarade Darwin et ont sélectionné des hommes qui pouvait leur taper dessus en cas de cocufiage.

Les femmes ont été contraintes de vivre sous cette menace perpétuelle parce que leur subsistance dépendait des hommes, mais quand la pillule anticonceptionnelle est apparue avec la possibilité d'aller travailler indépendamment, ça a changé comme on le voit aujourd'hui.

Voilà d'ailleurs très résumé un cas emblématique des travaux scientifiques sur la génétique comportementale associée à la psychologie évolutionniste.

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[Bergame]

Oui, c'est une thèse intéressante.
Il y a la pilule, certes, mais je pense qu'il y a aussi la paix. Le phénomène d'émancipation des femmes en Occident se déroule sur fond d'une période de paix particulièrement longue. Que la guerre ou la violence au sens large réapparaissent et la force physique, évidemment, retrouve une valeur sociale.

[Saint-Ex]

Oui, c'est une thèse intéressante.
Il y a la pilule, certes, mais je pense qu'il y a aussi la paix. Le phénomène d'émancipation des femmes en Occident se déroule sur fond d'une période de paix particulièrement longue. Que la guerre ou la violence au sens large réapparaissent et la force physique, évidemment, retrouve une valeur sociale.

C'est ce qui de passe en Ukraine et en Palestine où la sociologie a bien basculé.

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[alain]

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La population des gens mis en prison pour crimes et délits civils est constituée de 98 % d'hommes et de 2 % de femmes.

D'après Peggy Sastre, ce sont les femmes qui ont choisi de s'accoupler pendant des milliers et des millions d'année avec des hommes physiquement forts parce que cela garantissait la sécurité de leurs enfants.

Ce choix s'est retourné contre elles, qui, sans le savoir, ont agit selon la sélection naturelle des espèces du camarade Darwin et ont sélectionné des hommes qui pouvait leur taper dessus en cas de cocufiage.

Les femmes ont été contraintes de vivre sous cette menace perpétuelle parce que leur subsistance dépendait des hommes, mais quand la pillule anticonceptionnelle est apparue avec la possibilité d'aller travailler indépendamment, ça a changé comme on le voit aujourd'hui.

Voilà d'ailleurs très résumé un cas emblématique des travaux scientifiques sur la génétique comportementale associée à la psychologie évolutionniste.

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Ah oui je suis bien d' accord avec cette histoire là.

[Saint-Ex]

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Explication de l'idée maîtresse de cet ouvrage par Peggy Sastre :




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[Bergame]

Elle est clairement intéressante, au moins en ce qu'elle introduit dans le monde francophone -et en particulier en France- un paradigme, en effet, surtout travaillé dans le monde anglo-saxon -davantage poreux à ce que je vais appeler le "socio-darwinisme", Spencer par exemple- à savoir la psychologie évolutionniste -pour moi, on dit "évolutionniste", d'ailleurs, en France, et non "évolutionnaire".
Mais là où je ne la suis pas, c'est quand elle dit que les études qu'elles traduit et vulgarise (au sens scientifique du terme) "montrent" que non seulement le génotype mais aussi le phénotype sont impactés par le mécanisme de la fitness. Cette articulation génotype -> phénotype est très problématique. C'est une hypothèse, éventuellement fructueuse. Mais Sastre va trop loin dans sa prétention explicative.
Et c'est d'ailleurs une critique à l'égard de la psychologie évolutionniste en général qui, parce qu'elle se déploie à partir d'un paradigme qui oriente la recherche dans une science "dure", l'évolutionnisme, se présente comme "plus scientifique" que d'autres courants de recherche en psychologie. Niet.
Cependant, sans l'avoir jamais lue abondamment, il me semble pour l'instant qu'il y a chez Sastre elle-même une certaine probité intellectuelle.

Oui oui, je sais ce que tu vas me dire, Saint-Ex : Je devrais la lire davantage.

[Saint-Ex]

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À Bergame :

La probité intellectuelle de Peggy Sastre va jusqu'à la discussion per - ma - nente avec les scientifiques des sciences dures (surtout américains, mais il y en aussi en France, voir Stéphane Debove) dans le but de bien traduire leurs recherches, leurs développements et leurs conclusions.

Cela dit, si la génétique comportementale est bien reçue par tout le monde, ce n'est pas tout à fait le cas de la psychologie révolutionnaire ou évolutionniste. Pourtant, la génétique comportementale explique l'évolution actuelle de la psychologie des hommes et des femmes (aujourd'hui, les prisons sont remplies d'hommes, 98%, mais pas de femmes, 2%, par exemple). L'héritage génétique des hommes est aujourd'hui catastrophique au regard de leur psychologie de bagarreur.

Parallèlement, on peu constater l'émergence peut-être encore timide de penseurs de la philosophie traditionnelle se rendant compte que pour penser on ne peut plus ignorer les sciences. Je pense à Mario Bunge, Paolo Parrini, Jean-Marie Schaeffer ...

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