ECKART TOLLE

[Saint-Ex]

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Pour ceux qui ont depuis longtemps constaté que le recours à la grande tradition philosophique conduisait à une impasse, il est possible d'y échapper.

Les grandes machines spéculatives sont aujourd'hui remplacées par un travail beaucoup plus modeste qui a au moins le mérite de fuir le bavardage.

Loin des ambitions totalisantes de la philosophie traditionnelle et délivré des efforts pour se maintenir à des hauteurs apocalyptiques, chacun peut s'aménager un petit coin tranquille qu'il pourra cultiver dans l'espoir d'y découvrir peut-être quelque vérité pratique, stratagème moins dangereux, mais somme toute peut-être plus utile aussi.

Ceux qui pratiquent ainsi leur art ou leur métier sont de braves serviteurs de la philosophie. La philosophie est leur affaire, leur gagne-pain, même si la plupart d'entre eux, qui s'en sont souvent fort éloignés, n'ont de philosophique que le nom. Mieux vaut gagner sa vie à tourner sa broche, se disent-ils, qu'à jouer au pontife qui s'évertue à donner vie à un squelette de philosophie.

L'art philosophique est un moyen pour ça. Le bavardage peut être remplacé par l'action artistique directe sur le monde.

Mais l'action artistique n'est pas la seule voie d'une philosophie nouvelle, détachée du verbiage creux de toutes les pensées se pensant elles-mêmes sur le mode dépassé de la tradition, de l'institution, du caractère officiel des idéologies de cimetière.

Une renaissance des pensées se développant en prise directe avec la réalité du monde est aujourd'hui possible.

Cette renaissance, c'est celle du matérialisme radical, forme tant décriée par les défenseurs de toutes les pensées mortes de la tradition officielle et institutionnelle.

Nous savons aujourd'hui qu'une histoire de la philosophie peut s'écrire à partir du peu qui nous est parvenu des pensées de philosophes antiques comme Leucippe, Démocrite, Épicure, Aristippe. Le fait que cette (contre) histoire soit écrite par Michel Onfray n'a pas de réelle importance. Elle aurait été écrite un jour ou l'autre par quiconque aurait pris conscience de la misère profonde de la tradition philosophique actuelle.

Et d'ailleurs, de nombreuses voies sont ouvertes à des modes de pensée ne crachant pas sur la méthode logique, rationnelle et donc scientifique d'exploration et d'explication du monde.

Citons le Docteur Serge Marquis, parti de la physiologie, de l'endocrinologie, de la biologie, de la génétique et de l'anthropologie en passant la pensée bouddhiste d'Eckart Tolle pour proposer une philosophie de la décroissance personnelle visant une maîtrise de toute action égotique en vue d'éviter par une action sur soi toutes les conséquences néfaste de l'animalité de chacun.

Un médecin-philosophe peut ainsi émerger de la proposition avancée il y a plus d'un siècle par le camarade Nietzsche !

Nul verbiage, nulle idéologie, nulle métaphysique fumeuse, nulle abstraction idéelle délirant sur le mode du pli, du concept, de la déchirure ou de la différaaaance, avec ce genre de médecin-philosophe. Juste une volonté de bien se connaître soi-même et agir réellement sur soi et le monde en véritable stoïcien, ou socratiste, ou boudhiste ou ce qu'on veut.

Et ça donne de VRAIS résultats ! De BONS résultats

Pour en savoir plus sur Eckhart Tolle, penseur du rapport à l'instant présent en tant que forme de contre-pouvoir à l'action égotique :



(En anglais, malheureusement ...)

Le Docteur Serge Marquis est le vulgarisateur et le praticien clinique de l'application pragmatique de la pensée du bouddhisme en général et de celle d'Eckhart Tolle en particulier.

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[Saint-Ex]

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Eckhart Tolle, de son vrai nom Ulrich Leonard Tolle, né le 16 février 1948 à Lünen, en Allemagne, est un écrivain et conférencier canadien d'origine allemande, auteur des best-sellers Le Pouvoir du moment présent et Nouvelle Terre.

Tolle raconte qu’il s'est senti déprimé toute la première partie de sa vie jusqu’à ce qu’il connût, à l’âge de 29 ans, une « transformation intérieure » à la suite de laquelle il passa plusieurs années sans emploi à vagabonder « dans un état de félicité profonde » avant de devenir « enseignant spirituel».

Plus tard, il déménagea en Amérique du Nord où il commença à écrire son premier livre, Le Pouvoir du moment présent, qui fut publié en 1997 aux États-Unis et est devenu un best-seller international traduit en 33 langues.

Tolle s’installa ensuite à Vancouver, au Canada, où il vit depuis.

(Wikipédia)

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[alain]

Je participe aussi, depuis longtemps, à un forum sur " l' éveil ".
Et j' ai moi même été séduit, étant jeune, par Krishnamurti ou Aurobindo.
Sans jamais vraiment comprendre de quoi il s'agissait, en fait ...
Car en fin de compte la plupart des gens ne comprennent pas le discours de ces " éveillés ".
Actuellement, on en trouve un peu partout, à foison.
Bien évidemment, ce temps là est révolu ( pour moi )  et je ne me suis jamais " éveillé ", dans ce qui est décrit comme une évidence qui se révélerait dans la splendeur de ce fameux " instant présent ".

[Saint-Ex]

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J'ai moi-même pratiqué un certain temps la «méditation transcendantale», qui avait été adoptée politiquement par le Parti Libéral du Canada (drôle d'idée), avec des résultats difficiles à mesurer mais très reposants dans l'ensemble. Ce genre de méditation reprenait la recherche d'une pause de la réflexion, une sorte de vide intellectuel provisoire et bienfaisant, ce dont parle Eckhart Tolle

Cela ne m'a impressionné que le jour où le secteur médical de la science à commencé à s'intéresser à ces sortes de pensées et d'actions venues de l'Inde.

Le docteur Serge Marquis fait partie des médecins qui obtiennent des résultat impressionnants dans le traitement des dépressions et des psychopathies, grâce à la pensée du personnage qu'est Eckhart Tolle. Au lieu de donner une méthode permettant de vider son cerveau de tout égo, il demande à ses patients d'effectuer une œuvre d'art sous la forme d'un dessin ou d'une peinture.

J'ai reconnu dans cette sorte d'injonction ce que déclarait Alain dans un de ses propos, à savoir que la création portée sur le tangible était un moyen de ce concentrer en s'abandonnant au point de vider l'esprit de tous les soucis. Alain avait donc avancé sans le savoir un moyen permettant de vider son cerveau de l'égo provocateur de soucis selon les méthodes préconisées par Eckhart Tolle et Serge Marquis.

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[alain]

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J'ai moi-même pratiqué un certain temps la «méditation transcendantale», qui avait été adoptée politiquement par le Parti Libéral du Canada (drôle d'idée), avec des résultats difficiles à mesurer mais très reposants dans l'ensemble. Ce genre de méditation reprenait la recherche d'une pause de la réflexion, une sorte de vide intellectuel provisoire et bienfaisant, ce dont parle Eckhart Tolle

Cela ne m'a impressionné que le jour où le secteur médical de la science à commencé à s'intéresser à ces sortes de pensées et d'actions venues de l'Inde.

Le docteur Serge Marquis fait partie des médecins qui obtiennent des résultat impressionnants dans le traitement des dépressions et des psychopathies, grâce à la pensée du personnage qu'est Eckhart Tolle. Au lieu de donner une méthode permettant de vider son cerveau de tout égo, il demande à ses patients d'effectuer une œuvre d'art sous la forme d'un dessin ou d'une peinture.

J'ai reconnu dans cette sorte d'injonction ce que déclarait Alain dans un de ses propos, à savoir que la création portée sur le tangible était un moyen de ce concentrer en s'abandonnant au point de vider l'esprit de tous les soucis. Alain avait donc avancé sans le savoir un moyen permettant de vider son cerveau de l'égo provocateur de soucis selon les méthodes préconisées par Eckhart Tolle et Serge Marquis.

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D' accord, intéressant.

Il ne fait aucun doute pour moi que le dessin - et la peinture - est aussi une forme de méditation.
Je me souviens que Krishnamurti parle d' au moins deux formes du temps : le temps psychologique et le temps chronologique.
Quand on est " happé " par le dessin, pour le principal intéressé, le temps passe autrement.

La méditation transcendantale était en vogue dans les années 70 / 80, en France.

[Saint-Ex]

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Dans les années 70/80, la méditation trenscendantale était tellement en vogue au Canada que les entreprises dont le patron était un membre du Parti Libéral du Canada payaient à leurs employés l'inscription au cours de formation à cette méditation.

Dans l'entreprise d'ingénieurs-conseils où j'ai travaillé à mon arrivée au canada, le mardi et le vendredi tout le monde s'arrêtait de travailler à 15 heures pour se réunir dans l'immense bureau du patron avec l'étonnant objectif (pour moi) de méditer ensemble avec les lumières tamisées, en silence et les yeux fermés pendant au moins une heure.

Je t'assure que j'ai cru être tombé chez les fous !

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