Du PACS au transgenrisme

[joseph1]

Le législateur a créé le PACS, statut juridique permettant l' union d' un homme et d'une femme ou de deux femmes ou de deux hommes. Le principe d' égalité est donc appliqué entre homosexualité et hétérosexualité alors qu'il s'agit de comportement différents voire contraire. En effet l'homosexualité est la négation de l'altérité sexuelle alors que l' hétérosexualité l'a fait vivre. Seule cette dernière peut donner la vie, l'homosexualité, elle, est stérile. Il est donc anormal qu' une même structure juridique encadre ces deux réalités alors qu' on aurait pu créer des cadres juridiques adapté à chaque situation particulière. Contrairement à ce qui a été décidé, le principe d'égalité ne trouve pas ici à s' appliquer.
Le législateur avec le PACS reconnaissait en droit le principe du confusionnisme sexuel : un homme est l' équivalent d'une femme puisque cette dernière peut s'unir légalement avec une femme ou un homme. De même la loi admet qu' un homme puisse s'unir soit avec un homme soit avec une femme.La loi sur le mariage pour tous qui suivra va conforter cette mise en œuvre du principe d'indifférenciation sexuelle.
Cette indifférenciation est complétée par la lutte contre les stéréotypes de genre. On ne veut plus de bleu pour les garçons, plus de rose pour les filles. Sous couvert de lutte contre les stéréotypes de genre on veut empêcher la différence entre hommes et femmes de s'exprimer dans la vie sociale.

Le pacs suivi du mariage pour tous a officialisé le confusionnisme sexuel lequel est renforcé par la lutte contre les stéréotypes de genre. Tout cela a facilité l' installation du transgenrisme, dernier avatar de cette politique d'indifférenciation sexuelle.
Le transgenrisme peut se définir ainsi : adoption des signes caractéristiques de l'autre sexe suite à des manipulations lourdes : prises d'hormones, opérations. Mais on ne peut changer le genre des chromosomes, on ne change que l'apparence, c'est une sorte de travestissement mais sans retour en arrière possible.
Les enfants et adolescents sont les principales cibles des tenants de ce mirage. Ces derniers sèment la confusion dans l'esprit d'enfants qui ont besoin de repères.
Les enfants entrent à peine dans la puberté qu'on les déstabilise avec des cas très particuliers. Lors de la période floue de l’adolescence on constate l'existence de fragilités psychologiques. Un adolescent qui se sent mal dans sa peau, c'est-à-dire la grande majorité, peut, influencé par la propagande ambiante, se demander s' il ne devrait pas changer de sexe. Dans neuf cas sur dix, ce sera une très mauvaise idée.
La protection de l’enfant et la préservation de son intégrité physique et psychique obligent à être très prudent. En effet, les traitements médicaux, à savoir les bloqueurs de puberté, les injections d’hormones du sexe revendiqué, les mastectomies ou les ablations des testicules, sont réalisées sur des corps sains. Les médecins reconnaissent ne pas maîtriser les effets combinés des traitements de bloqueurs de puberté et des hormones transsexuelles, ni leurs conséquences à long terme sur les enfants devenus adultes.
Les jeunes qui s 'aventurent dans ce jeu dangereux peuvent changer d'avis et vouloir revenir à l'état initial. Ce n'est pas possible. Quand ils auront 50 ou 60 ans et qu'à ce moment là la mode transgenre aura disparu on ne verra qu'une chose : derrière leur apparence d'homme, la femme apparaîtra, derrière leur apparence de femme, l'homme apparaîtra.

Qui veut déstabiliser la société au point où les plus fragiles doutent de ce qu’ils sont, ne savent plus qui ils sont, et pensent retrouver la paix intérieure en changeant leur apparence ?

[Bergame]

Le ton général me semble un peu polémique, mais à mon sens, il y a là plusieurs questions :

En effet l'homosexualité est la négation de l'altérité sexuelle alors que l' hétérosexualité l'a fait vivre. Seule cette dernière peut donner la vie, l'homosexualité, elle, est stérile.

C'est un fait. La reconnaissance institutionnelle des couples homosexuels n'est donc possible, et accompagne, la dissociation entre le sexe et la procréation. La double reconnaissance parentale qui était la finalité du "mariage pour tous" implique que la survenue d'un enfant au sein des couples ainsi reconnus sera le résultat d'une gestation pour autrui. Et ça, c'est un vrai problème.
Rien que là, à l'instant, je viens de faire une recherche sur Google, et le premier lien qui s'affiche en haut de page dit : "Paternité homosexuel (sic) - Utérus à louer pour LGBTI". Ce business de la vie m'a toujours semblé très inquiétant, personnellement.

Du reste, je ne dois pas être le seul à le penser, puisqu'en cliquant sur le lien, on apprend :

La Gestation pour autrui pour les gays est une pratique qui se pratique dans de moins en moins de pays. Malheureusement, au fil des années, des portes se sont fermées, comme au NEPAL, en THAILANDE, au CAMBODGE, au LAOS, au VIETNAM et au MEXIQUE. Nous ne faisons pas référence au fait que la Gestation pour autrui pour les gays ou pour les couples hétérosexuels était autorisée dans ces pays. Dans les pays mentionnés, il n'y avait pas de loi sur la Gestation pour autrui, et ceux qui ont fait une démarche ici ont profité d'un "vide juridique", en partant du principe que "ce que la loi n'interdit pas, est autorisé", mais dans ces pays il n'y avait pas de législation. Maintenant, il y en a une, et elle n'autorise pas la Gestation pour autrui pour les gays.

Par ailleurs :

Cette indifférenciation est complétée par la lutte contre les stéréotypes de genre. On ne veut plus de bleu pour les garçons, plus de rose pour les filles.

On lit tellement cet argument partout, je finis par me demander : Il y avait donc tant de couples que ça qui habillaient leurs filles en rose et leurs garçons en bleu ?
Sur quoi l'esprit peut se fixer, parfois...

La protection de l’enfant et la préservation de son intégrité physique et psychique obligent à être très prudent. En effet, les traitements médicaux, à savoir les bloqueurs de puberté, les injections d’hormones du sexe revendiqué, les mastectomies ou les ablations des testicules, sont réalisées sur des corps sains. Les médecins reconnaissent ne pas maîtriser les effets combinés des traitements de bloqueurs de puberté et des hormones transsexuelles, ni leurs conséquences à long terme sur les enfants devenus adultes.

J'agrée. L'adolescence est une période si difficile pour certains, il y a quelque chose de l'ordre du risque. Et tout se passe comme si ce risque était totalement voilé, aujourd'hui, masqué par un discours assez fallacieux sur les droits, sur l'inclusion, et tutti quanti.

Moi, dans tout cela, je ne vois que du business. Du vrai et simple business. Ce qu'on appelle pudiquement la "chirurgie esthétique intime", avec son offre qui va de la "reconstruction de l'hymen" -qui marche très fort- à la "réassignation sexuelle".

[neopilina]

En effet l'homosexualité est la négation de l'altérité sexuelle alors que l' hétérosexualité l'a fait vivre. Seule cette dernière peut donner la vie, l'homosexualité, elle, est stérile.

C'est un fait.

Ça, c'est mon " argument " préféré de la " Réaction " à propos des sexualités alternatives à la stricte hétérosexualité (sachant que plus on " creuse ", moins il y a d'hétérosexualités strictes) : comme si les hétérosexuels avaient des activités sexuelles uniquement quand ils envisagent d'avoir des enfants !!!

[Bergame]

Non, bien sûr. Mais cela signifie surtout que lorsque des couples homosexuels veulent avoir un enfant, ils sont contraints de faire appel à la technologie médicale.
Alors après, c'est une question de valeurs, c'est certain. Moi, je fais partie des gens que la procréation médicalement assistée inquiète particulièrement.

[joseph1]

Trouvé sur le Net. Résumé qui semble intéressant sur le problème du transgenrisme :

"

Répétons-le inlassablement : LA PSEUDO THÉORIE DU GENRE N’A STRICTEMENT AUCUN FONDEMENT SCIENTIFIQUE. La vérité est dans la science, c’est-à-dire dans la génétique. Cette discipline est le fruit d’une centaine d’années d’investigations par des MILLIERS de chercheuses et chercheurs à travers le monde. Toutes ces personnes ont consacré leur vie à l’étude de ce domaine scientifique. Et ils sont tous d’accord sur le fait que notre sexe est défini dès notre première cellule diploïde résultant de la combinaison du spermatozoïde et de l’ovule, et qu’ensuite chacune de nos cellules diploïdes est marquée femme XX ou homme XY comme la première. Voilà un résultat clair, simple et net. Par conséquent : ON NE PEUT PAS CHANGER DE SEXE.

Ceci étant, il est clair en effet que le PACS, suivi du mariage pour tous, puis maintenant de la pseudo théorie du genre va dans le même sens : "officialiser le confusionnisme sexuel pour imposer l’installation du transgenrisme, dernier avatar de cette politique d’indifférenciation sexuelle". Le trangenrisme est une fumisterie en contradiction avec les connaissances de la génétique. Cependant, répété en boucle dans les médias, il devient une menace, car, comme l’expliquait déjà Josef Goebbels dans les années trente, "un mensonge répété 4 fois reste un mensonge, mais répété 100 fois devient vérité". Là est le danger. "

[benfifi]

mais répété 100 fois devient vérité". Là est le danger. "

Te sens-tu en danger ?

[Bergame]

Entre autres hypothèses géniales qu'il a travaillées, Max Weber écrivait que : "Octroyer un droit, c'est ouvrir un marché."

Le mieux, c'est de recopier tel quel, en traduisant :

Comment la Silicon Valley a élaboré un plan pour transformer le sang en oeufs humains

Il y a quelques années, un jeune homme de la scène technologique californienne a commencé à apparaître dans les principaux laboratoires de biologie du développement au monde. Ces laboratoires déchiffraient les secrets des embryons et s’intéressaient particulièrement à la formation des ovules. Certains pensaient que s’ils découvraient cette recette, ils seraient capables de la copier et de transmuter n’importe quelle cellule en œuf.
Leur visiteur, Matt Krisiloff, a dit qu’il voulait aider. Krisiloff ne connaissait rien à la biologie et il n’avait que 26 ans. Mais après avoir dirigé un programme de recherche chez Y Combinator, le célèbre incubateur de startups de San Francisco qui a été l’un des premiers bailleurs de fonds de sociétés telles qu’Airbnb et Dropbox, il a déclaré qu’il était « bien connecté », avec un accès à de riches investisseurs technologiques.
Krisiloff avait également un intérêt particulier pour la technologie des œufs artificiels. Il est gay, et il savait que théoriquement, une cellule d’un homme pouvait être transformée en œuf. Si cela était possible, deux hommes pourraient avoir un enfant génétiquement lié aux deux. « J’étais intéressée par l’idée de 'Quand les couples de même sexe peuvent-ils avoir des enfants ensemble?' », dit Krisiloff. « Je pensais que c’était la technologie prometteuse pour faire cela. »
Aujourd’hui, la société créée par Krisiloff, appelée Conception, est la plus grande entreprise commerciale poursuivant ce qu’on appelle la gamétogenèse in vitro, qui consiste à transformer des cellules adultes en gamètes – spermatozoïdes ou ovules. Il emploie environ 16 scientifiques et a levé 20 millions de dollars auprès de personnalités technologiques bien connues, notamment Sam Altman, PDG d’OpenAI et ancien président de Y Combinator; Jaan Tallinn, l’un des fondateurs de Skype; et Blake Borgeson, cofondateur de Recursion Pharmaceuticals.

On sait donc que Matt Krisiloff est gay, Sam Altman également. Du reste, le site de leur entreprise ne fait pas mystère de sa mission :

Nous travaillons sur une technologie, appelée gamatogenèse in-vitro, qui pourrait donner aux femmes l'opportunité d'avoir des enfants dans leur quarantaine ou leur cinquantaine, d'éliminer les barrières pour les couples souffrant d'infertilité, et de permettre aux couples homme-homme d'avoir des enfants biologiques.

Biologiques ! C'est-à-dire que le génome des deux hommes serait présent dans l'oeuf ainsi constitué.

Et tout cela, bien sûr, toujours au nom de la liberté et de l'égalité ! Par exemple, j'adore ce tweet de Lucas Harrington, boyfriend de Matt Krisiloff et autre jeune génie de la génétique, qui parle de "rendre la reproduction accessible à tous" : https://twitter.com/CRISPR_LuCas/status/1453753445744209923 .
C'est vrai, quand on y pense : Quelle injustice, quelle discrimination envers les homosexuels que la faculté de transmettre leur matériel génétique ne leur soit pas ouverte !

Parce que, c'est quand même ça, le "mariage gay" : La reconnaissance, en droit, de la double parentalité au sein d'un couple homosexuel. Ben oui mais si, en fait, un seul des deux parents transmet son patrimoine génétique ? Cela reste atrocement injuste !


Et ça ne s'arrête pas là. Sam Altman finance également une start-up basée dans le New Jersey, Genomic Predictions. Quand on clique sur le site de l'entreprise, on tombe sur la photographie d'un couple homme-homme avec un enfant. Ce n'est pas un hasard : Genomic Predictions est, comme son nom l'indique, un précurseur des tests génétiques, dont la promesse est "d'optimiser le taux de réussite des fécondations in-vitro."

Là encore, contentons-nous de traduire :

La boite de Pandore des tests d'embryon est officiellement ouverte

La promesse, de dizaines de cliniques de fertilité à travers le monde [partenaires de Genomic Prediction], est que les nouveaux tests ADN qu’ils utilisent puissent évaluer, avec un niveau de détails sans précédent, si un embryon est plus susceptible que l'autre de développer une gamme de maladies longtemps considérées comme au-delà des prédictions basées sur l’ADN. C’est un tournant par rapport aux tests standard de l’industrie connus sous le nom de tests génétiques préimplantatoires, qui ont vérifié pendant des décennies les embryons pour des maladies rares, telles que la fibrose kystique, causées par un seul gène.

Car l’un des défis avec les principaux tueurs comme le cancer et les maladies cardiaques est qu’ils sont généralement polygéniques : Liés à de nombreux gènes différents avec des interactions complexes. [Les parents] peuvent maintenant passer des tests qui évaluent des milliers de points de données ADN pour décoder ces complexités et calculer les risques de maladie. Genomic Prediction, la société du New Jersey créée il y a cinq ans qui a géré les tests pour sa clinique de fertilité, génère des  scores de risque polygéniques, prédisant en termes de pourcentage les chances de chaque embryon de contracter chaque maladie dans le panel, plus un score composite pour la santé globale. Les parents ayant plusieurs embryons peuvent alors peser les scores lorsqu’ils décident lequel implanter. Ils pourraient juste avoir besoin d’ajouter quelques grains de sel à la balance.
En général, les différences en pourcentage d’un embryon à l’autre sont légères et pourraient bien être compensées par les effets des facteurs environnementaux. Mais la prédiction génomique additionne toutes les données génétiques dans des scores de santé globaux qui commencent à une base de référence pour un risque moyen de zéro, le risque diminuant à mesure que le score augmente. L’embryon sélectionné par Collins et son mari avait un score de 1,9, contre -0,96 pour leur embryon le moins bien noté. Collins dit que cela ne lui semble pas mineur. « C’est utiliser la pointe de la science pour donner à vos futurs enfants tous les avantages possibles », dit-elle. « Ça donne aux enfants un meilleur coup de dés. »

Et comment on justifie cela ? Toujours l'argument de l'égalité :

« C’est très cruel », dit Tellier, qui était auparavant Responsable de la Bioinformatique pour un laboratoire de BGI, la principale société chinoise de génomique. « Certaines personnes naissent avec des cartes empilées contre elles de bien des façons, et d’autres naissent avec beaucoup de chance. C’est tout ce que nous pouvons faire : Aider à mettre toutes les chances de son côté. »

C'est une question de démocratie, on vous dit ! D'égalité des droits ! D'inclusion ! Vous êtes contre ? Vous êtes un affreux conservateur, un réactionnaire, que dis-je : Un Fasciste !


Et pourtant, derrière ces belles professions de foi humaniste se profile autre chose. Et ça, c'est la fameuse Collins et son mari, de bons clients, qui nous l'annoncent :

Au moment où ils ont entendu parler de la notation du risque polygénique, ils avaient dépensé 20 000 $ pièce pour cinq séries de traitements de FIV. [...] Ils ont cherché pendant des mois des traitements pour générer de nombreux embryons et ont demandé à Genomic Prediction d’en analyser une douzaine.
En plus d’un score de santé global, chaque embryon a reçu un score spécifique évaluant son risque pour les deux types de diabète, plusieurs types de cancer, quatre affections cardiaques et la schizophrénie. Genomic Prediction leur a dit qu’un de leurs embryons avait 1,61% de chances de schizophrénie, contre un risque de 1% dans la population générale, tandis qu’un autre embryon n’avait qu’un risque de 0,29%. [...]
Ce n’était pas, cependant, là que Collins et son mari voulaient s’arrêter. « Ce qui était le plus important pour nous, c’était la santé mentale et la performance », dit-elle. « Nous avons beaucoup plus confiance dans des choses comme la détection précoce du cancer et le traitement que dans la capacité de traiter des choses comme le brouillard cérébral et la dépression. » [...]
De nombreuses différences étaient minuscules, mais il y avait quelques valeurs aberrantes, selon l’analyse SelfDecode. Il a évalué un embryon avec un risque de 91% de mauvaise humeur chronique, contre un risque de 21% pour un autre. Toutes les vérifications croisées ont rendu la décision beaucoup plus facile, dit Collins, parce que leur premier choix en termes d’évaluation de la santé mentale de SelfDecode était également l’embryon avec les meilleurs scores de prédiction génomique pour la santé générale. Collins dit qu’elle et son mari n’ont pas cherché à choisir contre le trouble déficitaire de l’attention / hyperactivité ou l’autisme parce que les conditions peuvent être corrélées avec certains avantages, y compris l’intelligence brute. « Nous sommes un ménage très neuro-atypique », dit Collins, qui a reçu un diagnostic d’autisme, tout comme l’un de ses fils. « Nous avons l’impression que le monde tel qu’il existe actuellement est en fait dans certains cas mieux adapté aux personnes autistes. »

Les époux Collins commencent d'ailleurs à faire parler d'eux au-delà des Etats-Unis : Ils se sont fait les porte-paroles du mouvement "pronataliste" qui entend rendre l'eugénisme cool et hype. En effet, les multiples start-ups et chercheurs, qui se déchirent par revue académique interposées, restent encore trop discrets à leur goût. Eux entendent assumer de vouloir créer, par sélection des gènes, les "classes dominantes de demain".

Ah dis donc, il n'est plus question de démocratie, là, d'un coup !
Et en plus, ils sont blancs, et hétérosexuels ! L'ho-rreur !

[neopilina]

les U.S. ont classé Crisper-cas9 (on ajoute fréquemment le " e " pour faciliter la prononciation) dans les armes de destruction massive. Toujours le même dilemme : on fait et fera de très belles choses avec Crisper. Mais on peut en faire d'autres, moins " belles ".

[joseph1]

Théorie du genre, marxisme, christianisme.


"Comment ne pas s’inquiéter, en ces temps où le manque de repères se fait sentir, de l’émergence d’une nouvelle idéologie qui s’insinue lentement depuis une quarantaine d’années dans les mentalités jusqu’à s’imposer aujourd’hui dans les manuels scolaires ? La «théorie du genre» (Gender en anglais) est fondée sur l’analyse marxiste de l’histoire selon laquelle la classe des puissants lutte continuellement contre la classe des faibles. Cette théorie transpose ces relations de lutte aux relations entre homme et femme : la société que nous connaissons rabaisserait la femme de façon injuste au profit de la toute puissance de l’homme. Quelle solution à cette injustice ? La pure et simple élimination des «rôles socialement construits» de l’homme et de la femme. Il n’existerait donc pas un homme naturel ni une femme naturelle et on ne pourrait parler de caractéristiques exclusives de chaque sexe, même dans la vie psychique. En réduisant à néant ce qui relève du féminin et du masculin, on supprime les différences et donc la soi-disant lutte qui en résulte. L’homme et la femme seraient donc en tous points identiques, exceptés quelques aspects physiques. Toutes les distinctions entre les sexes auxquelles nous sommes accoutumés ne seraient dues qu’à ce que notre culture paternaliste et misogyne nous aurait inculquées.

Tout cela pourrait sembler bien anodin et ne relever que d’un changement de vocabulaire qui n’intéresse que peu de monde. Mais les conséquences de l’application au réel de cette idéologie du Genre a des effet incalculables, non seulement au niveau social, mais aussi au niveau le plus simplement humain. Un simple effort de réflexion permet d’entrevoir à quel point notre identité naturelle d’homme ou de femme est déterminante dans tout acte, même le plus infime, de notre vie humaine et à quel point notre épanouissement personnel dépend de ce paramètre essentiel. L’idéologie du Gender voudrait nous faire accepter que nous sommes culturellement conditionnés et qu’il nous faudrait nous défaire de ces carcans que sont l’identité sexuelle, la famille, la société, la religion… Parler d’un retour à l’âge primitif serait en dessous de la réalité. Cette théorie, qui nie purement et simplement les fondements de la nature humaine, est profondément déshumanisante, à l’image et à un autre niveau des idéologies totalitaires qui, au XXème siècle, ont eu pour ambition de réformer la nature humaine et l’ont finalement menée à son autodestruction.

Un certain féminisme véhicule cette idéologie au nom de l’égalité des sexes. Le noble combat des femmes pour trouver et assumer leur juste place dans notre société s’en trouve en réalité discrédité. Abolir la hiérarchie des sexes ne peut signifier abolir les différences qui sont inscrites en chacun de nous, qui nous personnalisent, nous responsabilisent vis-à-vis des autres, font de nous des hommes et des femmes accomplis, capables d’être, chacun à sa place dans une égale dignité, témoins du don de soi.

Prenons garde de ne pas renouveler les erreurs passées en se détournant du cœur des problèmes de l’humanité, en adoptant la solution de facilité de changer l’homme lui-même. « Dieu créa l’homme à son image, homme et femme il les créa », lisons-nous dans la Genèse (1, 27). L’image de Dieu, c’est bien l’homme et la femme, tous deux se complétant pour former ensemble un seul corps dans le don total d’eux-mêmes. Sans différence, pas d’altérité ; sans altérité, pas de don ; sans don, pas d’amour véritable. Les mots du tentateur au jardin d’Eden sont encore bien séduisants : «Vous serez comme des dieux» (Gn 3, 5). Soyons vigilants à préserver la création que Dieu nous a confiée pour notre bonheur."

Source : 2011, l' évêque de Luçon.

[benfifi]

Sans différence, pas d’altérité ; sans altérité, pas de don ; sans don, pas d’amour véritable.

Préservons donc la différence. L'autre est-il woke ? Je le préserve. Sereinement.
L'errance est humaine. Il convient de rester confiant.

[joseph1]

Chesterton aussi est à écouter :

"Les feux seront allumés pour témoigner que deux et deux font quatre. Les épées seront dégainées pour démontrer que les feuilles sont vertes en été."

Je m' autorise à compléter :
" et que les hommes sont des hommes et les femmes des femmes ".
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[benfifi]

La mode est à la culture ce que la métamorphose est à la nature.

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