III - Du cogito.
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hks
neopilina
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Re: III - Du cogito.
Ah mais là je ne vais pas plus loin.Tu cites Descartes. Jusqu'où tu cites, rien à redire.
J' ai bien l'idée d un continuum, certes, mais après . Pour le moment je vois un continuum et pas de trou .
Devrais-je voir un trou correspondant au nerf optique ? Et bien non ce trou je ne le vois pas . Je ne vois pas le trou du nerf optique parce que je ne peux pas le voir.
hks- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
Puisque tu parles de la vue ( Qu'abolira Descartes avec tes autres sens. ), elle est en elle-même ce Trou, une forme de ce Contact, de ce Lien, que tu as avec Ton Monde.
La plupart des gens, qui ont un parfait usage de la vue, ne savent pas qu'il y a nerf optique. Mais ils s'en servent comme tout le reste.
Ne voir, percevoir, qu'un continuum, tu sais bien que cela ne dure jamais bien longtemps. Il y aura toujours, très vite, quelque chose pour susciter ton attention, donc, de facto, cette chose vue par toi devient un de Tes Etants. Je ne sais rien de tes gouts : quand on " voit " la belle factrice, on comprend de suite qu'elle va générer deux Etants différents, un qui sera Tien et un autre qui sera Mien, quand bien même il serait très comparables, dans le cas d'une certaine convergence de gouts !
La plupart des gens, qui ont un parfait usage de la vue, ne savent pas qu'il y a nerf optique. Mais ils s'en servent comme tout le reste.
Ne voir, percevoir, qu'un continuum, tu sais bien que cela ne dure jamais bien longtemps. Il y aura toujours, très vite, quelque chose pour susciter ton attention, donc, de facto, cette chose vue par toi devient un de Tes Etants. Je ne sais rien de tes gouts : quand on " voit " la belle factrice, on comprend de suite qu'elle va générer deux Etants différents, un qui sera Tien et un autre qui sera Mien, quand bien même il serait très comparables, dans le cas d'une certaine convergence de gouts !
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
"J' ai bien l'idée d un continuum, certes, mais après"
Je voulais dire que j 'ai l'idée consciente de voir un continuum seulement après /ensuite pas dans le voir. Je vois, tout simplement , absolument positivement, c'est à dire qu' il n'y a aucun "non vu" dans mon champ de vision . Il est homogène . Sinon je ne pourrait jamais avoir l'idée d un continuum . Un continnuum me serait impensable IL faut bien qu' à un moment je le vois ... et après certes je vois du discontinu . Dans cet ordre .
Je ne peux recomposer le continu à partir du discontinu . Pour la conscience c'est pareil . J' ai conscience ( tout court ) avant d'avoir conscience de quelque chose.
C' est pour à que Spinoza part de la substance ( et pas des étants singuliers )
Je voulais dire que j 'ai l'idée consciente de voir un continuum seulement après /ensuite pas dans le voir. Je vois, tout simplement , absolument positivement, c'est à dire qu' il n'y a aucun "non vu" dans mon champ de vision . Il est homogène . Sinon je ne pourrait jamais avoir l'idée d un continuum . Un continnuum me serait impensable IL faut bien qu' à un moment je le vois ... et après certes je vois du discontinu . Dans cet ordre .
Je ne peux recomposer le continu à partir du discontinu . Pour la conscience c'est pareil . J' ai conscience ( tout court ) avant d'avoir conscience de quelque chose.
C' est pour à que Spinoza part de la substance ( et pas des étants singuliers )
hks- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
Tu as écrit : " Je voulais dire que j 'ai l'idée consciente de voir un continuum seulement après /ensuite pas dans le voir ".
Ce " simple " " voir " est déjà un Etant, source potentielle d'Etants plus clairs, particuliers. D'ailleurs s'il s'y trouve quelque chose d'inquiétant, d'anormal, tu, le Moi a priori, va vite stimuler ta conscience pleinement telle de cette chose, qui soudain va saillir, chez Toi de ce continuum. Ce continuum persiste un tant soit peu, s'il n'est déjà pas porteur d'une information que le " Je " premier, dont le réflexe, par exemple, atteste l'existence, ne manquera pas de relever jusqu'à susciter un déploiement intérieur plus conséquent qu'on pourra qualifier de conscience de cette chose.
Tu as dit : " Je ne peux recomposer le continu à partir du discontinu . Pour la conscience c'est pareil . J' ai conscience ( tout court ) avant d'avoir conscience de quelque chose ".
Je poursuis. Entre avoir " conscience tout court ", percevoir, et avoir conscience de quelque chose, tu as toutes les nuances du noir au blanc, ça nous arrive constamment, a tout instant, nous instaurons des hiérarchies a priori dans ce continuum. Il serait vain de vouloir ici tracer des traits à la craie blanche. Selon l'importance que tu vas accorder à un élément de ce continuum, pourquoi, etc, il va ressortir, faire l'objet d'une conscience, attention, pleinement telles, et ce pour des raisons qui sont Tiennes ( Lieu correct du cogito. ). Qu'en est-il de cette gradation des animaux les plus complexes jusqu'à notre espèce. Bien malin celui qui répondra. La conscience est la partie supérieure d'un champ éléctrique dont le déploiement, la qualité, dépend du cerveau de l'espèce considérée : tout cela va de la satiété de notre sage araignée à ce type d'échanges. Métaphysiquement, tous des Etants, à partir desquels tout Sujet réagira, survivra, vivra.
Tu termines avec ton vieil ami Spinoza. A ce que je vois, il part de la substance. Comme Aristote. Sauf erreur de ma part, tu me corrigeras, rien qu'à l'usage de ce terme, je déduis qu'il la considérait comme Donnée a priori, très précisément ce que le cogito, en l'état, escamote.
Ce " simple " " voir " est déjà un Etant, source potentielle d'Etants plus clairs, particuliers. D'ailleurs s'il s'y trouve quelque chose d'inquiétant, d'anormal, tu, le Moi a priori, va vite stimuler ta conscience pleinement telle de cette chose, qui soudain va saillir, chez Toi de ce continuum. Ce continuum persiste un tant soit peu, s'il n'est déjà pas porteur d'une information que le " Je " premier, dont le réflexe, par exemple, atteste l'existence, ne manquera pas de relever jusqu'à susciter un déploiement intérieur plus conséquent qu'on pourra qualifier de conscience de cette chose.
Tu as dit : " Je ne peux recomposer le continu à partir du discontinu . Pour la conscience c'est pareil . J' ai conscience ( tout court ) avant d'avoir conscience de quelque chose ".
Je poursuis. Entre avoir " conscience tout court ", percevoir, et avoir conscience de quelque chose, tu as toutes les nuances du noir au blanc, ça nous arrive constamment, a tout instant, nous instaurons des hiérarchies a priori dans ce continuum. Il serait vain de vouloir ici tracer des traits à la craie blanche. Selon l'importance que tu vas accorder à un élément de ce continuum, pourquoi, etc, il va ressortir, faire l'objet d'une conscience, attention, pleinement telles, et ce pour des raisons qui sont Tiennes ( Lieu correct du cogito. ). Qu'en est-il de cette gradation des animaux les plus complexes jusqu'à notre espèce. Bien malin celui qui répondra. La conscience est la partie supérieure d'un champ éléctrique dont le déploiement, la qualité, dépend du cerveau de l'espèce considérée : tout cela va de la satiété de notre sage araignée à ce type d'échanges. Métaphysiquement, tous des Etants, à partir desquels tout Sujet réagira, survivra, vivra.
Tu termines avec ton vieil ami Spinoza. A ce que je vois, il part de la substance. Comme Aristote. Sauf erreur de ma part, tu me corrigeras, rien qu'à l'usage de ce terme, je déduis qu'il la considérait comme Donnée a priori, très précisément ce que le cogito, en l'état, escamote.
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neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
Je ne sais pas si voir des étants singuliers c'est plus clair que voir tout court . Après tout le problème de la clarté de la vision n'est pas là. Je peux ne pas voir très clair un objet singulier et clairement l' environnement global (étant presbyte c 'est mon cas). Il me semble que tu veux sortir très vite du continu et de l'indivisible.Ce " simple " " voir " est déjà un Etant, source potentielle d'Etants plus clairs, particuliers.
hks- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
Je n'ai pas dit que voir un Etant particulier qui a significativement fait sailli auprès de Toi était le comprendre. C'est seulement la base de toute réaction. On peut avoir des Etants problématiques à souhait, en fait y'en a trop !
Tu as écrit : " Il me semble que tu veux sortir très vite du continu et de l'indivisible ".
Pas du tout. Si tu vois à poursuivre là, il le faut ! Le continu, l'indivisible, sauf l'espace, le temps, je n'en vois guère. A toi !
Tu as écrit : " Il me semble que tu veux sortir très vite du continu et de l'indivisible ".
Pas du tout. Si tu vois à poursuivre là, il le faut ! Le continu, l'indivisible, sauf l'espace, le temps, je n'en vois guère. A toi !
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
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neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
D'accord pour l'espace ( l'étendue ).Pas du tout. Si tu vois à poursuivre là, il le faut ! Le continu, l'indivisible, sauf l'espace, le temps, je n'en vois guère. A toi !
Pour le temps on a Bergson grand prêtre de l'indivisibilité de la durée mais ça pose quelque problème. Mis à part Bergson les métaphysiques rapportent le temps à l' espace, c'est bien ce que Bergson critique d' ailleurs . (Pour le temps ) ces métaphysiques divisent l' espace .
Kant ne renvoie à rien d 'objectif en ce qui concerne l espace et le temps
Donc si l' étendue est indivisible, il faut ( pour moi ) essayer de comprendre les étants ( les modes dit Spinoza ) comme n 'étant pas des parties.
Tu me dis que ce n'est pas une question de comprendre mais de réaction antérieures au comprendre.
Je ne peux pas savoir avant de savoir et par exemple savoir ce que c'est qu'une "réaction". L'idée d'une réaction c'est postérieur, il faut avoir déjà l' idée d'une action. Pour l' idée de ce que c'est qu'une action il faut avoir expérimenté.
L' action (non pas sur des objets du monde mais nos volitions), l' action immanente( disons: "je suis un mouvement" ), n'est pas finie , elle varie en intensité mais elle n'est pas finie.
Je ne peux pas ne pas agir les variations d'intensité sont singularisées , puis nombrées , il y a partition de moi -même et puis ensuite du monde.
Cette partition est un produit de l'imagination .
hks- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
Hello amigo !
Tu as dit : " Donc si l' étendue est indivisible, il faut ( pour moi ) essayer de comprendre les étants ( les modes dit Spinoza ) comme n 'étant pas des parties ".
Il y a des parties générés, scientifiquement dit, par le monde. Auxquelles s'ajoutent celles générées par les Sujets, ça va loin : on parle d'écosystèmes, de biosphère, d'Histoire, de Cultures.
Et : " Tu me dis que ce n'est pas une question de comprendre mais de réaction antérieures au comprendre.
Je ne peux pas savoir avant de savoir et par exemple savoir ce que c'est qu'une "réaction".
La réaction première fera facilement l'objet d'investigations scientifiques. A partir de quand une perception, une réaction, etc, toutes ces choses premières, sont-elles des savoirs ? Je n'oserais pas ici trancher : il y a continuum et toutes les gradations possibles et imaginables entre une perception de base jusqu'à la mobilisation entière du Sujet. Mêmes s'il est question des formes les plus rudimentaires, dans la mesure où toute perception est une information auprès d'un Sujet, voir pour lui, je considère que c'est des savoirs. Toutes les composantes de ton " voir " présentement, Tien, sont suffisamment bien renseignées, pour que tu n'estimes pas que l'une d'entre elles ressorte plus, puisque tu échanges avec moi, mais pendant, tout tes sens restent en éveil. Parce que tu sais qu'à tout instant ça peut arrivé : on peut être dérangé, avoir des obligations, etc.
Tu poursuis : " L'idée d'une réaction c'est postérieur, il faut avoir déjà l' idée d'une action. Pour l' idée de ce que c'est qu'une action il faut avoir expérimenté ".
Je me permets de reformuler : la conscience d'une réaction est ultérieure, oui, en terme de déploiement interne, en fonction de l'importance accordée au stimuli par le Sujet. L'action effectivement relèvera d'un choix, lui aussi de qualité variable, tout choix ne requiert pas de grosses activités, déploiement, intérieurs, et n'oublions pas par exemple les réflexes.
" Pour l' idée de ce que c'est qu'une action il faut avoir expérimenté ", ça c'est sur, l'expérience au sens le plus général, sa possibilité, un corps sensible, sont les prérequis. Là survient la faute de Descartes, il va subsumer l'expérience et l'objet de celle-ci, à ma conscience de celle-ci en tant que Mienne. On a parlé à bon droit d'une Envolée de Murailles idéaliste. La découverte, où plutôt sa formalisation par, Descartes n'est pas négligeable, je l'ai faite totalement mienne, elle est au coeur de ma métaphysique, mais elle a un cout prohibitif en l'état. Il y a bien Etant, de la plus élémentaire des sensations, froid, chaud, à la mobilisation entière du Sujet, avant la prise de conscience que cet Etant est effectivement Mien, prise de conscience qui aura toutes les conséquences ainsi induites pour la suite.
" Cette partiton est un produit de l'imagination ". Oui, toujours d'abord de la part du Sujet premier, basique, mais même là, en Ton sein, et donc au sein de ton " voir " premier, permanent, ton Umwelt, monde premier sensoriel, tu as instauré des hiérarchies. Ce " voir " premier est toujours a priori sous " surveillance ".
Tu as dit : " Donc si l' étendue est indivisible, il faut ( pour moi ) essayer de comprendre les étants ( les modes dit Spinoza ) comme n 'étant pas des parties ".
Il y a des parties générés, scientifiquement dit, par le monde. Auxquelles s'ajoutent celles générées par les Sujets, ça va loin : on parle d'écosystèmes, de biosphère, d'Histoire, de Cultures.
Et : " Tu me dis que ce n'est pas une question de comprendre mais de réaction antérieures au comprendre.
Je ne peux pas savoir avant de savoir et par exemple savoir ce que c'est qu'une "réaction".
La réaction première fera facilement l'objet d'investigations scientifiques. A partir de quand une perception, une réaction, etc, toutes ces choses premières, sont-elles des savoirs ? Je n'oserais pas ici trancher : il y a continuum et toutes les gradations possibles et imaginables entre une perception de base jusqu'à la mobilisation entière du Sujet. Mêmes s'il est question des formes les plus rudimentaires, dans la mesure où toute perception est une information auprès d'un Sujet, voir pour lui, je considère que c'est des savoirs. Toutes les composantes de ton " voir " présentement, Tien, sont suffisamment bien renseignées, pour que tu n'estimes pas que l'une d'entre elles ressorte plus, puisque tu échanges avec moi, mais pendant, tout tes sens restent en éveil. Parce que tu sais qu'à tout instant ça peut arrivé : on peut être dérangé, avoir des obligations, etc.
Tu poursuis : " L'idée d'une réaction c'est postérieur, il faut avoir déjà l' idée d'une action. Pour l' idée de ce que c'est qu'une action il faut avoir expérimenté ".
Je me permets de reformuler : la conscience d'une réaction est ultérieure, oui, en terme de déploiement interne, en fonction de l'importance accordée au stimuli par le Sujet. L'action effectivement relèvera d'un choix, lui aussi de qualité variable, tout choix ne requiert pas de grosses activités, déploiement, intérieurs, et n'oublions pas par exemple les réflexes.
" Pour l' idée de ce que c'est qu'une action il faut avoir expérimenté ", ça c'est sur, l'expérience au sens le plus général, sa possibilité, un corps sensible, sont les prérequis. Là survient la faute de Descartes, il va subsumer l'expérience et l'objet de celle-ci, à ma conscience de celle-ci en tant que Mienne. On a parlé à bon droit d'une Envolée de Murailles idéaliste. La découverte, où plutôt sa formalisation par, Descartes n'est pas négligeable, je l'ai faite totalement mienne, elle est au coeur de ma métaphysique, mais elle a un cout prohibitif en l'état. Il y a bien Etant, de la plus élémentaire des sensations, froid, chaud, à la mobilisation entière du Sujet, avant la prise de conscience que cet Etant est effectivement Mien, prise de conscience qui aura toutes les conséquences ainsi induites pour la suite.
" Cette partiton est un produit de l'imagination ". Oui, toujours d'abord de la part du Sujet premier, basique, mais même là, en Ton sein, et donc au sein de ton " voir " premier, permanent, ton Umwelt, monde premier sensoriel, tu as instauré des hiérarchies. Ce " voir " premier est toujours a priori sous " surveillance ".
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
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neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
je te propose un texte sur Peirce .
http://books.openedition.org/cdf/1994
""""""D’où un cheminement diamétralement opposé à celui de Descartes : la conscience de soi ne surgit pas au terme d’un processus eidétique de mise entre parenthèses du monde extérieur, du corps sensible et d’autrui, mais par une série d’étapes dans lesquelles le corps, les objets, les autres et le langage ont un rôle déterminant. Il est donc, en fait, moins illégitime qu’inutile de passer par la conscience de soi pour parvenir à la connaissance de soi.
Pour penser, point n’est besoin d’une conscience de soi ; les enfants le démontrent tous les jours qui « manifestent des pouvoirs de pensée » et « une activité intellectuelle marquée dans des directions où la pensée est indispensable au bien-être »59. Toute activité (intellectuelle ou non), implique d’emblée la mise en œuvre d’une pratique, à commencer par la « trigonométrie compliquée de la vision et les ajustements délicats du mouvement coordonné ». Si nous avons tendance à les dissocier, c’est parce que nous croyons avoir un accès immédiat et non inférentiel aux phénomènes sensibles. Il n’en est rien. Avec des accents souvent proches de la phénoménologie,( ? pas celle de Michel henry en tout cas ) Peirce souligne que la conscience de l’enfant est d’emblée orientée vers l’extériorité, vers son corps, un corps qui centralise plus qu’il n’intériorise, qui le renseigne d’abord sur le monde et non sur lui, et qui, par l’établissement de connexions entre les phénomènes corporels et les faits extérieurs, lui fait acquérir la maîtrise du langage60.
Dans l’acquisition du langage, les phénomènes internes sont donc secondaires : le corps joue un rôle décisif, mais le témoignage d’autrui aussi. Notre relation avec le monde réel n’est donc pas immédiate, mais d’emblée discursive : c’est une relation d’interprétation. Connaître le réel supposera un travail de lecture et de traduction de signes publics. Loin donc qu’il faille supposer un principe d’individuation antérieur à mon utilisation du langage, c’est le langage qui construit ce principe d’individuation. Mais si j’apprends par là, i.e. négativement, par mon absence de savoir, que je suis un moi, ce n’est pas l’ignorance qui m’apprend que je suis un moi privé."""""""""
je ne suis pas trop d'accord avec ce que je souligne( mais tout le texte est fort intéressant )-
http://books.openedition.org/cdf/1994
""""""D’où un cheminement diamétralement opposé à celui de Descartes : la conscience de soi ne surgit pas au terme d’un processus eidétique de mise entre parenthèses du monde extérieur, du corps sensible et d’autrui, mais par une série d’étapes dans lesquelles le corps, les objets, les autres et le langage ont un rôle déterminant. Il est donc, en fait, moins illégitime qu’inutile de passer par la conscience de soi pour parvenir à la connaissance de soi.
Pour penser, point n’est besoin d’une conscience de soi ; les enfants le démontrent tous les jours qui « manifestent des pouvoirs de pensée » et « une activité intellectuelle marquée dans des directions où la pensée est indispensable au bien-être »59. Toute activité (intellectuelle ou non), implique d’emblée la mise en œuvre d’une pratique, à commencer par la « trigonométrie compliquée de la vision et les ajustements délicats du mouvement coordonné ». Si nous avons tendance à les dissocier, c’est parce que nous croyons avoir un accès immédiat et non inférentiel aux phénomènes sensibles. Il n’en est rien. Avec des accents souvent proches de la phénoménologie,( ? pas celle de Michel henry en tout cas ) Peirce souligne que la conscience de l’enfant est d’emblée orientée vers l’extériorité, vers son corps, un corps qui centralise plus qu’il n’intériorise, qui le renseigne d’abord sur le monde et non sur lui, et qui, par l’établissement de connexions entre les phénomènes corporels et les faits extérieurs, lui fait acquérir la maîtrise du langage60.
Dans l’acquisition du langage, les phénomènes internes sont donc secondaires : le corps joue un rôle décisif, mais le témoignage d’autrui aussi. Notre relation avec le monde réel n’est donc pas immédiate, mais d’emblée discursive : c’est une relation d’interprétation. Connaître le réel supposera un travail de lecture et de traduction de signes publics. Loin donc qu’il faille supposer un principe d’individuation antérieur à mon utilisation du langage, c’est le langage qui construit ce principe d’individuation. Mais si j’apprends par là, i.e. négativement, par mon absence de savoir, que je suis un moi, ce n’est pas l’ignorance qui m’apprend que je suis un moi privé."""""""""
je ne suis pas trop d'accord avec ce que je souligne( mais tout le texte est fort intéressant )-
hks- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
Tu cites ?, dis : "
Pour penser, point n’est besoin d’une conscience de soi ; les enfants le démontrent tous les jours qui « manifestent des pouvoirs de pensée » et « une activité intellectuelle marquée dans des directions où la pensée est indispensable au bien-être »59. Toute activité (intellectuelle ou non), implique d’emblée la mise en œuvre d’une pratique, à commencer par la « trigonométrie compliquée de la vision et les ajustements délicats du mouvement coordonné ». Si nous avons tendance à les dissocier, c’est parce que nous croyons avoir un accès immédiat et non inférentiel aux phénomènes sensibles. Il n’en est rien. Avec des accents souvent proches de la phénoménologie,( ? pas celle de Michel henry en tout cas ) Peirce souligne que la conscience de l’enfant est d’emblée orientée vers l’extériorité, vers son corps, un corps qui centralise plus qu’il n’intériorise, qui le renseigne d’abord sur le monde et non sur lui, et qui, par l’établissement de connexions entre les phénomènes corporels et les faits extérieurs, lui fait acquérir la maîtrise du langage ".
Complétement d'accord, et encore plus avec ce que tu as souligné, c'est ce que j'ai esquissé au-dessus. Pas de rapport neutre a priori avec l'Extérieur : c'est toujours déjà celui d'un Sujet, qui va vite instauré dans ce panorama sensoriel premier des hiérarchies, des priorités, des catégories, etc, etc.
Et donc de même à la suite : " Notre relation avec le monde réel n’est donc pas immédiate, mais d’emblée discursive : c’est une relation d’interprétation ".
Une version très light du cogito, en tant que tout Etant généré par un Sujet est Sien, un Fruit de ce qu'il est ontogéniquement. Acquis qui doit intervenir très vite, je le répète, mais pas en y subsumant jusqu'à la possibilité de l'expérience et l'existence de ce qui en a fait l'objet. Des Etants de facto Miens, on entérine le cogito, mais pas jusqu'à remettre en cause l'existence de l'Etant elle-même, des choses, du monde, en un mot, ne pas aller jusqu'à la rupture de ce Lien premier entre Sujet et Son ( Lieu correct du cogito. ) Monde.
Effectivement pour la suite de la troisième citation. Au dessus, j'ai dit le contraire, il y a dans le " voir " courant des individuations déjà faites, entérinées a priori, constitutivement, qui ne requièrent plus formalisation en mots, parfois à tort. L'enfant qui ne maitrise pas le langage, ça fait belle lurette qu'il fait des individuations, et pas des moindres, pour son ontogenèse. A la suite, on peut gloser en disant que la formalisation intérieure en mots, pas forcée, pour réagir, va singulièrement individuer. En étant souvent réductrice.
Pour penser, point n’est besoin d’une conscience de soi ; les enfants le démontrent tous les jours qui « manifestent des pouvoirs de pensée » et « une activité intellectuelle marquée dans des directions où la pensée est indispensable au bien-être »59. Toute activité (intellectuelle ou non), implique d’emblée la mise en œuvre d’une pratique, à commencer par la « trigonométrie compliquée de la vision et les ajustements délicats du mouvement coordonné ». Si nous avons tendance à les dissocier, c’est parce que nous croyons avoir un accès immédiat et non inférentiel aux phénomènes sensibles. Il n’en est rien. Avec des accents souvent proches de la phénoménologie,( ? pas celle de Michel henry en tout cas ) Peirce souligne que la conscience de l’enfant est d’emblée orientée vers l’extériorité, vers son corps, un corps qui centralise plus qu’il n’intériorise, qui le renseigne d’abord sur le monde et non sur lui, et qui, par l’établissement de connexions entre les phénomènes corporels et les faits extérieurs, lui fait acquérir la maîtrise du langage ".
Complétement d'accord, et encore plus avec ce que tu as souligné, c'est ce que j'ai esquissé au-dessus. Pas de rapport neutre a priori avec l'Extérieur : c'est toujours déjà celui d'un Sujet, qui va vite instauré dans ce panorama sensoriel premier des hiérarchies, des priorités, des catégories, etc, etc.
Et donc de même à la suite : " Notre relation avec le monde réel n’est donc pas immédiate, mais d’emblée discursive : c’est une relation d’interprétation ".
Une version très light du cogito, en tant que tout Etant généré par un Sujet est Sien, un Fruit de ce qu'il est ontogéniquement. Acquis qui doit intervenir très vite, je le répète, mais pas en y subsumant jusqu'à la possibilité de l'expérience et l'existence de ce qui en a fait l'objet. Des Etants de facto Miens, on entérine le cogito, mais pas jusqu'à remettre en cause l'existence de l'Etant elle-même, des choses, du monde, en un mot, ne pas aller jusqu'à la rupture de ce Lien premier entre Sujet et Son ( Lieu correct du cogito. ) Monde.
Effectivement pour la suite de la troisième citation. Au dessus, j'ai dit le contraire, il y a dans le " voir " courant des individuations déjà faites, entérinées a priori, constitutivement, qui ne requièrent plus formalisation en mots, parfois à tort. L'enfant qui ne maitrise pas le langage, ça fait belle lurette qu'il fait des individuations, et pas des moindres, pour son ontogenèse. A la suite, on peut gloser en disant que la formalisation intérieure en mots, pas forcée, pour réagir, va singulièrement individuer. En étant souvent réductrice.
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C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
Je pensais bien que tu serais d' accord .( c'est pourquoi je l' ai cité ). Disons que Peirce est externaliste, pas moi, pas tant que ça. Pas en première instance .
Je ne pense pas que ce soit le langage qui construit ce principe d’individuation.
Je ne pense pas que ce soit le langage qui construit ce principe d’individuation.
hks- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
Tu as dit : " Je ne pense pas que ce soit le langage qui construit ce principe d’individuation ".
Bien sûr, dans l'immense majorité des cas on ne formalise pas en mots : notre cerveau ne pourrait pas suivre. Des choix, relevant éminemment du Sujet, sont faits a priori. Somme toute, tout Etant résulte d'une synthèse a priori, relevant de la biologie, de la neurologie, de la phénoménologie, et donc de l'ontologie.
Bien sûr, dans l'immense majorité des cas on ne formalise pas en mots : notre cerveau ne pourrait pas suivre. Des choix, relevant éminemment du Sujet, sont faits a priori. Somme toute, tout Etant résulte d'une synthèse a priori, relevant de la biologie, de la neurologie, de la phénoménologie, et donc de l'ontologie.
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
Je vois la "synthèse" comme non pas une synthèse mais ce qui est cause de la synthèse, donc un "moi" antérieur à toute synthèse. Ce moi à priori est quelque chose qui fonde, pas quelque chose qui accompagne (comme chez Kant ). Il me semble que tout animal a un savoir global de soi (comme individu ). On ne peut comprendre ce savoir de soi que sur la base du cogito . L 'observation extérieure comportementale ne donne pas cette idée. En observant les choses sans avoir cette idée donnée par le cogito on ne fait pas de différence entre un cristal de neige qui fond et une araignée qui se sauce ?
Tout y obéit à une mécanique . Ça c'est le vrai matérialisme . Le cristal de neige n'y a pas d' intérieur. Il est pris dans une mécanique qui le traverse totalement . Et l'araignée est conçu pareillement . Il n' y a pas un système clos qui soit un cristal de neige ( il est comme un nuage ouvert de partout ou comme un électron qui n a pas de limite assignable ).
S'il est un système clos alors il lui faut un savoir de cette clôture. Une information qui le conduit a résister ou à persévérer dans son être. Une information qui unifie tous les composants du système. Il lui faut une idée de son unité ... c'est pourquoi je parle d' un moi à priori .
Tout y obéit à une mécanique . Ça c'est le vrai matérialisme . Le cristal de neige n'y a pas d' intérieur. Il est pris dans une mécanique qui le traverse totalement . Et l'araignée est conçu pareillement . Il n' y a pas un système clos qui soit un cristal de neige ( il est comme un nuage ouvert de partout ou comme un électron qui n a pas de limite assignable ).
S'il est un système clos alors il lui faut un savoir de cette clôture. Une information qui le conduit a résister ou à persévérer dans son être. Une information qui unifie tous les composants du système. Il lui faut une idée de son unité ... c'est pourquoi je parle d' un moi à priori .
hks- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
Tu as écrit : " Je vois la "synthèse" comme non pas une synthèse mais ce qui est cause de la synthèse, donc un "moi" antérieur à toute synthèse. Ce moi à priori est quelque chose qui fonde, pas quelque chose qui accompagne (comme chez Kant ). Il me semble que tout animal a un savoir global de soi (comme individu ). On ne peut comprendre ce savoir de soi que sur la base du cogito . L 'observation extérieure comportementale ne donne pas cette idée ".
Jusque là, oui, re-oui, je m'approprie complétement le cogito. Mais en l'état, le gain, inestimable, a en même temps le cout que je dénonce. Je déplace le centre de gravité du cogito. Ton " voir " est déjà Tien, tout à fait, et profondément, celui d'un papou est quasi insondablement différent ( J'étais en train de lire un fil sur Heidegger, ici même, brouillon en court ! ). Ce Contact, tu l'as avec Ton Monde, ton ontogenèse le configure complétement, exit l'illusion d'un Dasein, tu vois quel usage, des plus rigoureux, je fais du cogito. Avec le Dasein, en prenant des libertés avec le cogito, Heidegger ontologise ( C'est ce vaut son jargon ! ) sa Subjectivité, le Monde. Oui, il y a de l'Être partout : dans les Etants que génèrent les Sujets. Ca c'est du cogito bien utilisé.
Puis : " S'il est un système clos alors il lui faut un savoir de cette clôture. Une information qui le conduit a résister ou à persévérer dans son être. Une information qui unifie tous les composants du système. Il lui faut une idée de son unité ... c'est pourquoi je parle d'un moi à priori ".
On continue donc avec ce moi a priori, que je ne détacherais pas trop, de sa suite éventuelle en terme de déploiement intérieur : il faut bien se souvenir de cette unité, gradation, de la sensation stricte, qui ne fait même pas l'objet de conscience jusque aux réflexions les plus ardues, déploiement, éclosion, interne qui dépendra d'une foule de critères relevant des stimuli et du Sujet. Ce qui accompagne, comme tu dis, est une extension possible. Dans notre boite crânienne, il n'y a pas de telles césures. Mais il y en a d'autres, d'un autre genre, qui vont profondément conformer les dits déploiements intérieurs. Zou ! Un lien direct entre philosophie et psychiatrie !
Jusque là, oui, re-oui, je m'approprie complétement le cogito. Mais en l'état, le gain, inestimable, a en même temps le cout que je dénonce. Je déplace le centre de gravité du cogito. Ton " voir " est déjà Tien, tout à fait, et profondément, celui d'un papou est quasi insondablement différent ( J'étais en train de lire un fil sur Heidegger, ici même, brouillon en court ! ). Ce Contact, tu l'as avec Ton Monde, ton ontogenèse le configure complétement, exit l'illusion d'un Dasein, tu vois quel usage, des plus rigoureux, je fais du cogito. Avec le Dasein, en prenant des libertés avec le cogito, Heidegger ontologise ( C'est ce vaut son jargon ! ) sa Subjectivité, le Monde. Oui, il y a de l'Être partout : dans les Etants que génèrent les Sujets. Ca c'est du cogito bien utilisé.
Puis : " S'il est un système clos alors il lui faut un savoir de cette clôture. Une information qui le conduit a résister ou à persévérer dans son être. Une information qui unifie tous les composants du système. Il lui faut une idée de son unité ... c'est pourquoi je parle d'un moi à priori ".
On continue donc avec ce moi a priori, que je ne détacherais pas trop, de sa suite éventuelle en terme de déploiement intérieur : il faut bien se souvenir de cette unité, gradation, de la sensation stricte, qui ne fait même pas l'objet de conscience jusque aux réflexions les plus ardues, déploiement, éclosion, interne qui dépendra d'une foule de critères relevant des stimuli et du Sujet. Ce qui accompagne, comme tu dis, est une extension possible. Dans notre boite crânienne, il n'y a pas de telles césures. Mais il y en a d'autres, d'un autre genre, qui vont profondément conformer les dits déploiements intérieurs. Zou ! Un lien direct entre philosophie et psychiatrie !
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C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
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Re: III - Du cogito.
A supprimer.
Dernière édition par neopilina le Lun 7 Oct 2013 - 20:35, édité 3 fois
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
Publié par mes soins sur " PhiloSophie ", le très officiel site de l'Académie de Grenoble, ce matin :
" Je me permets de clore ce sujet ( De l'Odyssée. ).
Pour deux raisons.
Quand j'évoque l'Odyssée on sait ce que je m'étais proposé d'en dire ici.
Secundo, quant à l'examen du cogito, je mène ailleurs cet examen, dans de meilleures conditions, et je ne veux pas me disperser.
Si par hasard cet examen intéresse quelqu'un, je le poursuis ici, chez les camarades du forum " Digression ".
Ce à quoi, sur un fil clôt ( !? ), où je ne plus, moi, poster, louis50 a répondu :
" C'est bizarre, ce forum, quand on y pense...
Nous voilà trois. Pas trente six. seulement trois. Il y a t'il une conversation?
Le premier, au milieu d'un flot diarrhéique ou Tous les Etants sont à la fois Donnés ET, lieu correct du cogito, Suspects, Miens (Je résume!...), pose une question : "c'est quoi, je pense?".
Ouf! il ne s'est pas complètement enfermé, il communique, il y a de l'espoir.
Je tente de répondre à cette question sans imposer une quelconque théorie, en dialoguant. Je pose à mon tour une question :
Par quoi commence "je pense" dans les grands pays européens? Rien de fumeux, mais une question ludique et concrète.
Je donne deux indices, l'art pariétal et la maternelle, là ou la pensée commence historiquement.
Voici la réponse de Néo, résumée :
Rien à foutre. Question qui n'existe pas, Tous les Etants sont à la fois Donnés ET, lieu correct du cogito, Suspects, Miens.
Agréable, non? J'ai l'impression, pour avoir continué sa première question, de ne pas exister.
Mais voici le second, Gil, qui entre dans cette merveilleuse conversation.
Vas t'il au moins avoir la politesse de faire semblant de s’intéresser? Voici la réponse à ma gentille énigme :
Rien à foutre de la question, mais la plus part du temps, nos pensées ne sont pas volontaires, décidées par nous (Qu'est ce que ça vient foutre?... mais quelle révélation!... je n'y avais jamais pensé, dis donc!...)
Qu'il est doux de converser avec vous!
Allez-y!, étalez!, montrez!, développez!, chiez votre génie! Faites voir votre imparable raison, imposez votre intime évidence!
Rien ne sert de dialoguer, l'important est de monter votre théorie comme un fada parle tout seul...
Vous vous prenez pour deux brillants intellectuels alors que vous êtes incapable du moindre dialogue. Vous avez des qualités, forcément, pour qu'un entourage minimum vous aime. Mais dés que vous partez dans votre immensité intellectuelle, soyez certains qu'ils vous laissent seuls à vos conneries. Vrai ou faux?
Votre autisme n'est heureusement pas complet et votre image nécessite un support extérieur, estampillé philosophie. Ce site qui vous permet de parler tout seul aux autres.
N'est important que ce que vous pensez. Vous voulez voir ici votre reflet, c'est tout... Et ça se croit philosophe!
Bon, je vais me recoucher... demain, je vous démonte ".
Continues louis50, " Encore un effort ", tu seras bientôt seul !
Pour ce qui est de logorrhée diarrhéique, il sait de quoi il parle, en musardant sur le forum, on s'aperçoit qu'il est mort, étouffé par la sienne, de logorrhée diarrhéique.
Ah oui, la réponse que j'ai rapportée au dessus de " Whynot " sur " Philosophia " émanait comme on s'en doutait de louis50.
" Je me permets de clore ce sujet ( De l'Odyssée. ).
Pour deux raisons.
Quand j'évoque l'Odyssée on sait ce que je m'étais proposé d'en dire ici.
Secundo, quant à l'examen du cogito, je mène ailleurs cet examen, dans de meilleures conditions, et je ne veux pas me disperser.
Si par hasard cet examen intéresse quelqu'un, je le poursuis ici, chez les camarades du forum " Digression ".
Ce à quoi, sur un fil clôt ( !? ), où je ne plus, moi, poster, louis50 a répondu :
" C'est bizarre, ce forum, quand on y pense...
Nous voilà trois. Pas trente six. seulement trois. Il y a t'il une conversation?
Le premier, au milieu d'un flot diarrhéique ou Tous les Etants sont à la fois Donnés ET, lieu correct du cogito, Suspects, Miens (Je résume!...), pose une question : "c'est quoi, je pense?".
Ouf! il ne s'est pas complètement enfermé, il communique, il y a de l'espoir.
Je tente de répondre à cette question sans imposer une quelconque théorie, en dialoguant. Je pose à mon tour une question :
Par quoi commence "je pense" dans les grands pays européens? Rien de fumeux, mais une question ludique et concrète.
Je donne deux indices, l'art pariétal et la maternelle, là ou la pensée commence historiquement.
Voici la réponse de Néo, résumée :
Rien à foutre. Question qui n'existe pas, Tous les Etants sont à la fois Donnés ET, lieu correct du cogito, Suspects, Miens.
Agréable, non? J'ai l'impression, pour avoir continué sa première question, de ne pas exister.
Mais voici le second, Gil, qui entre dans cette merveilleuse conversation.
Vas t'il au moins avoir la politesse de faire semblant de s’intéresser? Voici la réponse à ma gentille énigme :
Rien à foutre de la question, mais la plus part du temps, nos pensées ne sont pas volontaires, décidées par nous (Qu'est ce que ça vient foutre?... mais quelle révélation!... je n'y avais jamais pensé, dis donc!...)
Qu'il est doux de converser avec vous!
Allez-y!, étalez!, montrez!, développez!, chiez votre génie! Faites voir votre imparable raison, imposez votre intime évidence!
Rien ne sert de dialoguer, l'important est de monter votre théorie comme un fada parle tout seul...
Vous vous prenez pour deux brillants intellectuels alors que vous êtes incapable du moindre dialogue. Vous avez des qualités, forcément, pour qu'un entourage minimum vous aime. Mais dés que vous partez dans votre immensité intellectuelle, soyez certains qu'ils vous laissent seuls à vos conneries. Vrai ou faux?
Votre autisme n'est heureusement pas complet et votre image nécessite un support extérieur, estampillé philosophie. Ce site qui vous permet de parler tout seul aux autres.
N'est important que ce que vous pensez. Vous voulez voir ici votre reflet, c'est tout... Et ça se croit philosophe!
Bon, je vais me recoucher... demain, je vous démonte ".
Continues louis50, " Encore un effort ", tu seras bientôt seul !
Pour ce qui est de logorrhée diarrhéique, il sait de quoi il parle, en musardant sur le forum, on s'aperçoit qu'il est mort, étouffé par la sienne, de logorrhée diarrhéique.
Ah oui, la réponse que j'ai rapportée au dessus de " Whynot " sur " Philosophia " émanait comme on s'en doutait de louis50.
Dernière édition par neopilina le Lun 7 Oct 2013 - 23:11, édité 4 fois
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
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neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
A supprimer.
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Re: III - Du cogito.
Descartes a écrit : " J'avoue qu'il y aurait du danger, pour ceux qui ne connaissent pas le gué, de s'y hasarder sans conduite, et que plusieurs s'y sont perdus; mais vous ne devez pas craindre d'y passer après moi ".
C'était tragiquement faux. Descartes lui-même n'a pas su revenir sur ses pas, en déboulant dans le poêle ainsi constitué l'issue s'évanouit de facto.
C'était tragiquement faux. Descartes lui-même n'a pas su revenir sur ses pas, en déboulant dans le poêle ainsi constitué l'issue s'évanouit de facto.
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Re: III - Du cogito.
Certes " grâce " à la formidable révolution copernicienne effectuée en toute inadvertance par le cogito, la Lune, la pensée, la conscience, etc, prend la place de la Terre, le Sujet, qui s'évanouit dans le vide, la Lune a pu se scruter le nombril, s'en ébahir, comme on l'a vu, notoirement avec Kant, Hegel et Husserl. Pendant ce temps le Sujet poursuivait, et poursuit, son " bonhomme " de chemin; les guillemets s'imposant manifestement, expérimentalement tragiquement.
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Re: III - Du cogito.
Une petite reprise du cogito de derrière les fagots, ça vous dirait ? Revenir, c'est bien. Mais même si la version ultra-courte est celle qui intéresse le plus de prime abord, à bon droit, version qu'on peut d'ailleurs parfaitement élaborer à partir des précédentes ( Allez ! A partir de la dernière rendue publique. Vous avez 4 heures, .), forcément sinueuses, celles-ci peuvent réserver d'agréables surprises !
Mais où est donc passé la " République des Lettres et des çavants " !?
Mais où est donc passé la " République des Lettres et des çavants " !?
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Re: III - Du cogito.
On a effectivement vu, par exemple sur les fils sur Heidegger, ce que les philosophes pouvaient faire de la philosophie, et qu'oui, sans ironie, elle est en dernier lieu ce qu'ils en font. Et Arendt de constater qu'elle est politiquement muette, etc. Ce qui est un peu gênant après la Shoah, etc.
Sinon, j'affirme que toute personne qui voudra se piquer de métaphysique trouvera à un moment ou un autre le cogito en travers de son chemin. Il surmonte l'obstacle et le dit. Ou élude. Et ce faisant s'interdit la métaphysique et se condamne ainsi au bavardage, à l'opinion, si talentueux soit-il, et c'est le cas. NIetzsche, Arendt, Foucault, etc, etc, mais a contrario, jamais de fondements métaphysiques donc. Claquer la porte est très tentant, parfaitement compréhensible, en l'état. Mais la situation en vigueur en philosophie actuellement indique qu'il faut libérer philosophiquement le philosophe du poêle où Descartes l'a enfermé.
Sinon, j'affirme que toute personne qui voudra se piquer de métaphysique trouvera à un moment ou un autre le cogito en travers de son chemin. Il surmonte l'obstacle et le dit. Ou élude. Et ce faisant s'interdit la métaphysique et se condamne ainsi au bavardage, à l'opinion, si talentueux soit-il, et c'est le cas. NIetzsche, Arendt, Foucault, etc, etc, mais a contrario, jamais de fondements métaphysiques donc. Claquer la porte est très tentant, parfaitement compréhensible, en l'état. Mais la situation en vigueur en philosophie actuellement indique qu'il faut libérer philosophiquement le philosophe du poêle où Descartes l'a enfermé.
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Re: III - Du cogito.
J'imagine très mal comment le Cogito se sentirait dans l'espace de Lobatchevski !
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Boutros
Re: III - Du cogito.
boutros a écrit:J'imagine très mal comment le Cogito se sentirait dans l'espace de Lobatchevski !
" Lobatchevsky " ? Connais pas ! J'irais voir !
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Re: III - Du cogito.
Dewey a écrit: ... Descartes c'est le renouveau de la philosophie quand en plein Inquisition, Kant c'est le renouveau de la métaphysique, les Lumières une autre façon de considérer le politique ...
Je relève ceci de Dewey. Je ne le vois pas comme ça. Descartes remet la philosophie en selle, oui, la métaphysique aussi. Le lieu où s'érige les cathédrales kantiennes est complétement circonscrit par le cogito. Kant le sait et le dit. Kant voulait dépasser l'opposition entre idéalisme et réalisme vulgaires, opposition qui advient avec ou qui en tous cas ne s'imposera jamais autant qu'avant le cogito.
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Re: III - Du cogito.
- Le cogito du " Discours de la méthode " de 1637, et moi (désolé !).
D'abord, pour commencer, un très très long séjour en Grèce antique : la philosophie, mais aussi la littérature (Aristophane me fera rire jusqu'à ma mort !), les arts, l'histoire, l'archéologie, etc. C'est primordial, formateur, structurant, et je m'en apercevrais a posteriori. De telle sorte, qu'en sortant de ce Monde Grec, je me découvre honnête disputeur, dialecticien, mon baluchon est Grec. Et puis antiquité tardive, scolastique, et le cogito du " Discours de la méthode " de 1637. J'ai suivi la chronologie ? Tout à fait : consciemment, délibérément, méthodiquement, naturellement. Donc le cogito du " Discours ", exprimé sous forme philosophique, un rocher de plusieurs tonnes en travers de mon chemin. Alors ? Bah, je m'y colle tenacement, exclusivement par périodes. Et je continue, chronologiquement, mes lectures. Et je fais un constat, un parallèle : la philosophie académique ne sort pas du Poêle, de la même façon que je rame avec Mon rocher. Nietzsche n'est pas un philosophe académique, c'est d'abord un philologue spécialiste de la Grèce antique, ensuite un philosophe marginal, tel eut égard à la philosophe académique. Marx et Heidegger sont d'abord des philosophes académiques de formation. Mais ni l'un ni l'autre ne peut dire ce qu'il a envie de dire dans ce Cadre. Alors, pour se faire on congédie le Poêle. Mais le Poêle, en l'état, c'est aussi la conscience de Soi. Et donc, Marx et Heidegger, pour s'affranchir du Poêle, vont en faire autant avec la conscience de Soi : Marx renie Hegel (donc Descartes), Heidegger vomit, directement donc, Descartes et même la conscience de Soi !! Dans les deux cas, les conséquences sont catastrophiques. Ces deux auteurs sont dans la lettre totalitaires. Leurs philosophies, c'est aussi des métaphysiques : une vision de et un projet pour l'homme. Le " Discours de la méthode " de 1637 est un essai philosophique au sens archi-classique du terme. Mais quand je fais l'expérience du cogito, est-ce qu'elle heurte quelque part Mon bagage philosophique, grec, éléate donc ? Même pas ! C'est beaucoup plus simple, violent, radical : c'est la négation (l'escamotage) de Mon Rapport a priori au Monde (conscience de Soi, le Mien, ça, je suis d'accord, c'est grand), qui constitutivement ne doit rien à la philosophie mais relève bien de ma psychogenèse. En 2009, j'estime que j'ai assez de matériel sous le coude pour en causer avec d'autres amateurs de philosophie, que je ne peux plus progresser sans me livrer à l'impératif catégorique de la contradiction, du dialogue. J'ai opté pour le pseudonyme de " Neopilina ", une petite bête qui ne paye pas de mine, c'est tout petit, ça ne ressemble à rien, un minuscule " coquillage ", pour être précis, un mollusque, mais qui présente une forme de métamérie, ce qui constitue du point de vue biologique une aberration, une énigme, un scandale. Du point de vue zoologique, la découverte de Neopilina est du même ordre, aussi surprenante, que celle de coelacanthes, également censés disparus depuis des millions d'années.
D'abord, pour commencer, un très très long séjour en Grèce antique : la philosophie, mais aussi la littérature (Aristophane me fera rire jusqu'à ma mort !), les arts, l'histoire, l'archéologie, etc. C'est primordial, formateur, structurant, et je m'en apercevrais a posteriori. De telle sorte, qu'en sortant de ce Monde Grec, je me découvre honnête disputeur, dialecticien, mon baluchon est Grec. Et puis antiquité tardive, scolastique, et le cogito du " Discours de la méthode " de 1637. J'ai suivi la chronologie ? Tout à fait : consciemment, délibérément, méthodiquement, naturellement. Donc le cogito du " Discours ", exprimé sous forme philosophique, un rocher de plusieurs tonnes en travers de mon chemin. Alors ? Bah, je m'y colle tenacement, exclusivement par périodes. Et je continue, chronologiquement, mes lectures. Et je fais un constat, un parallèle : la philosophie académique ne sort pas du Poêle, de la même façon que je rame avec Mon rocher. Nietzsche n'est pas un philosophe académique, c'est d'abord un philologue spécialiste de la Grèce antique, ensuite un philosophe marginal, tel eut égard à la philosophe académique. Marx et Heidegger sont d'abord des philosophes académiques de formation. Mais ni l'un ni l'autre ne peut dire ce qu'il a envie de dire dans ce Cadre. Alors, pour se faire on congédie le Poêle. Mais le Poêle, en l'état, c'est aussi la conscience de Soi. Et donc, Marx et Heidegger, pour s'affranchir du Poêle, vont en faire autant avec la conscience de Soi : Marx renie Hegel (donc Descartes), Heidegger vomit, directement donc, Descartes et même la conscience de Soi !! Dans les deux cas, les conséquences sont catastrophiques. Ces deux auteurs sont dans la lettre totalitaires. Leurs philosophies, c'est aussi des métaphysiques : une vision de et un projet pour l'homme. Le " Discours de la méthode " de 1637 est un essai philosophique au sens archi-classique du terme. Mais quand je fais l'expérience du cogito, est-ce qu'elle heurte quelque part Mon bagage philosophique, grec, éléate donc ? Même pas ! C'est beaucoup plus simple, violent, radical : c'est la négation (l'escamotage) de Mon Rapport a priori au Monde (conscience de Soi, le Mien, ça, je suis d'accord, c'est grand), qui constitutivement ne doit rien à la philosophie mais relève bien de ma psychogenèse. En 2009, j'estime que j'ai assez de matériel sous le coude pour en causer avec d'autres amateurs de philosophie, que je ne peux plus progresser sans me livrer à l'impératif catégorique de la contradiction, du dialogue. J'ai opté pour le pseudonyme de " Neopilina ", une petite bête qui ne paye pas de mine, c'est tout petit, ça ne ressemble à rien, un minuscule " coquillage ", pour être précis, un mollusque, mais qui présente une forme de métamérie, ce qui constitue du point de vue biologique une aberration, une énigme, un scandale. Du point de vue zoologique, la découverte de Neopilina est du même ordre, aussi surprenante, que celle de coelacanthes, également censés disparus depuis des millions d'années.
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: III - Du cogito.
Ce cogito, est-ce la sensation d'être préoccupé ? Ou bien plutôt la certitude que tu penses ?neopilina a écrit:Le cogito du " Discours de la méthode " de 1637, et moi (désolé !).
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Je vis aussi Sisyphe en proie à ses tourments... (l'Odyssée)
benfifi- Modérateur
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