Comme une pomme...
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Comme une pomme...
C H R O N I Q U E S /\ O U V E R T E S
Si Baron n'était pas ce qu'il était, on aurait pu espérer, être ou voir un jour, où, la moitié de marcassin serait devenue entière, elle même profondément ancrée dans un univers qui la dépasse. Le peuple du renard bicéphale, lui même co-auteur d'un spectacle décadent, aurait pu aider à la complétude et la finitude de l'autre moitié, bien plus encore, mais bien moins que ce qu'il était déjà : ombre fallacieuse bardée de glaviot jaunâtres et purulents, pourtant emprunt de la volonté du feu et de la carrure du pur sang. Lente montée du Christ vers une éternité qui surement, un jour s'approchera du Golgotha, s'il ne s'en éloignait pas par la pure perte des sensations, intime conviction du feu nourrit qui pousse au plus profond de l'être : le conatus. Jardin d'Éden n'était que papillons illusoires, contestation simple d'une société souvent glorifiée mais aux travers multiples. C'est le monde vilain et cartésien de la face intelligible du monde, l'intime facette de la vérité, l'intime facette en nous que l'on refuse de voir. Péché ! Péché que la cécité encombrante des hommes, qui délivre sa force dans l'expression du mal. Le Bon Soleil qui se devrait de nous illuminer, plutôt que, fini en soi, tourné vers un futur qui nous échappe. La fragilité intrinsèque de l'individu en a fait son défaut le plus dangereux. La même question souvent répétée, "Il est où ton sac ?", théâtre flamboyant de l'absurdité scénique du langage.
C'est donc à la barre de son propre navire en perdition, à cette fille qui nous regarde le cœur chaviré, et cette question souvent répétée, " C'est toi qui a ouvertement flatulé ?", que l'homme tente de faire face. Face à un destin que dès à présent nous n'appellerons plus ainsi. Fatum insurmontable, et impartialement fatal, l'homme se doit de dépasser la bête qui sommeil en lui.
La lumière du Phare qui le guidera, viendra brûler ses yeux et craqueler sa chair, car la souffrance est le passage vers la délivrance (cf chapitrons sur la Chrétienne ascendance). Ce n'est pas le courage, ni ma foi, ni ma terre, ni ma force, ni mon vigoureux vit qui constituera cette lumière, mais bien mon poing fortement levé et dirigé vers le sein de la sainte divinité, Belwas le Fort, et de son amante libertine : vile catin, aux mains des Pirates.
L'œuvre enfin achevée fera taire le bruit de la victoire, et naitre celui des lamentations. Le bonheur, le vouloir penser est une activité très socialisante, mettant à l'abri du totalitarisme individuel. L'arche du néon doré, peut être signe de salut, comme une fracture dans la carcasse perfide du mensonge, si bien mis à profit par nos pères, et par leurs pères avant eux, afin de mettre à bas ce fatum, et d'accéder à un semblant d'humanité. Et devant ces hauts dignitaires Nazis qui rongés par le remord viendrait me supplier la rédemption, et, à qui, je cracherait au visage. Pourtant, je ne leur conseil que suppositoires et médecines, pour un mal que je sais incurable. L'homme est un loup pour l'homme.
Et faire taire les dires, pour répondre à cette question souvent répétée : "De quels mets fabuleux le diner est-il constitué ?" (Plus familièrement : "On bouffe quoi ?"). Ainsi Socrate aurait répondu : "Et ma bite?". Ce qui lui valu la ciguë, pour impiété. L'homme est un loup pour l'homme.
Et puis dire à tous ceux qui me lisent : " Que le soleil éclaircisse l'ombre, et que tu vois où tu vises quand, nonobstant, tu te retrouveras, faisant corps avec mon cul."
Re: Comme une pomme...
Tu en as mis, du temps :)
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...que vont charmant masques et bergamasques...
Bergame- Persona
- Nombre de messages : 5358
Date d'inscription : 03/09/2007
Re: Comme une pomme...
Que veux tu dire ?
En tout cas, chapeau bas pour avoir répondu quelque chose. Je ne saurais que te féliciter.
En tout cas, chapeau bas pour avoir répondu quelque chose. Je ne saurais que te féliciter.
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Archidiacre est vil, et il porte en son sein le flambeau du mal sans lequel le bien serait impossible.
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