Petites pensées quotidiennes
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euthyphron
Rêveur
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Re: Petites pensées quotidiennes
Rêveur a écrit:(promis, neo, dès que j'aurai lu toute votre œuvre - postée sur les forums -, ... )
Voilà un châtiment !, que je n'oserais pas imposer à qui que ce soit !! Je prépare un " digest " !
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Petites pensées quotidiennes
Un "digest" ?
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Le vent se lève, il faut tenter de vivre (Valéry)
For the night is long that never finds the day (Macbeth)
Rêveur- Digressi(f/ve)
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Re: Petites pensées quotidiennes
La liberté de l'Homme nécessite un champ d'action. D'où l'obstacle. D'où la contrainte. D'où le monde extérieur.
Si ton cœur a cessé de pleurer, tu as cessé de Vivre.
Constitution de définitions premières I
Introduction 1
Ceci est une tentative de redéfinir tous les mots à partir de termes premiers irréductibles. C'est d'abord...presque un jeu, mais les résultats pourraient être intéressants. Cela n'a pas prétention à complétude, ni perfection ; on ne pourra évidemment pas constituer par là un langage parfait : ça n'a aucun sens. Mais ce pourrait permettre des termes plus assurés ; et c'est surtout la démarche qui est intéressante, de même que c'est la certitude des mathématiques et non leurs conclusions qui séduisait Descartes.
C'est l'Homme qui crée le sale.
En CDN, on nous promet la libéralisation, le capitalisme. Que c'est chouette : il va y avoir des riches ! Tout va bien, tout progresse !
Je n'ai pas de considération pour la flamme gentille, tendre, joyeuse, d'un rouge tranquille ; seul est vrai, vivant, le brasier qui dévore. Ne le voyez pas. Sentez.
Constitution de définitions premières I
Redéfinition du nombre et des mathématiques 1
De l'unité a) première approche
Si considérons chose, c'est-à-dire partie de réalité, il y a autre ; quand considérons partie de réalité ensemble par opposition à autre, qualifions chose "une".
Je crois sincèrement que par-delà la pourriture, la décrépitude, le vice, il y a comme une nouvelle enfance, il y a une vie pure et colorée, plus élevée, plus vraie ; il me faudra le dévoiler, artistiquement...et je devrai me coltiner Sade.
Les ténèbres ne sont pas la pourriture, mais j'avoue ne pas savoir comment bien le montrer ; peut-être est-ce, que la pourriture est toujours sienne, et les ténèbres autre, ailleurs.
Rouge ! Rouge ! Vie !
Promesse !
On substitue l'échange libéralisé, c'est-à-dire intéressé, mercantile, à l'échange proche, naturel. On substitue la société économique à la société, aux sociétés, à l'Humanité.
Et on ose parler de liberté !
C'est un asservissement, un abandon, au monde économique et financier.
Le travail devient escalade dans l'échelle sociale ; le but de la vie la réussite sociale ; la culture la culturation ; la morale le consensus ou la prudence ou l'empathie sélective consensuelle ; l'autre le moyen, ou le concurrent ; l'amour le plaisir ; la sérénité la fuite de souffrance et l'abandon dans la léthargie ; le nouveau l'innovation ; le pauvre le miséreux ; l'écologie le défi contre la nature ; et le sens de la vie est décrété par le modèle économique, par la Croissance, alléluïa! je m'en remets à Elle !
Si ton cœur a cessé de pleurer, tu as cessé de Vivre.
Constitution de définitions premières I
Introduction 1
Ceci est une tentative de redéfinir tous les mots à partir de termes premiers irréductibles. C'est d'abord...presque un jeu, mais les résultats pourraient être intéressants. Cela n'a pas prétention à complétude, ni perfection ; on ne pourra évidemment pas constituer par là un langage parfait : ça n'a aucun sens. Mais ce pourrait permettre des termes plus assurés ; et c'est surtout la démarche qui est intéressante, de même que c'est la certitude des mathématiques et non leurs conclusions qui séduisait Descartes.
C'est l'Homme qui crée le sale.
En CDN, on nous promet la libéralisation, le capitalisme. Que c'est chouette : il va y avoir des riches ! Tout va bien, tout progresse !
Je n'ai pas de considération pour la flamme gentille, tendre, joyeuse, d'un rouge tranquille ; seul est vrai, vivant, le brasier qui dévore. Ne le voyez pas. Sentez.
Constitution de définitions premières I
Redéfinition du nombre et des mathématiques 1
De l'unité a) première approche
Si considérons chose, c'est-à-dire partie de réalité, il y a autre ; quand considérons partie de réalité ensemble par opposition à autre, qualifions chose "une".
Je crois sincèrement que par-delà la pourriture, la décrépitude, le vice, il y a comme une nouvelle enfance, il y a une vie pure et colorée, plus élevée, plus vraie ; il me faudra le dévoiler, artistiquement...et je devrai me coltiner Sade.
Les ténèbres ne sont pas la pourriture, mais j'avoue ne pas savoir comment bien le montrer ; peut-être est-ce, que la pourriture est toujours sienne, et les ténèbres autre, ailleurs.
Rouge ! Rouge ! Vie !
Promesse !
On substitue l'échange libéralisé, c'est-à-dire intéressé, mercantile, à l'échange proche, naturel. On substitue la société économique à la société, aux sociétés, à l'Humanité.
Et on ose parler de liberté !
C'est un asservissement, un abandon, au monde économique et financier.
Le travail devient escalade dans l'échelle sociale ; le but de la vie la réussite sociale ; la culture la culturation ; la morale le consensus ou la prudence ou l'empathie sélective consensuelle ; l'autre le moyen, ou le concurrent ; l'amour le plaisir ; la sérénité la fuite de souffrance et l'abandon dans la léthargie ; le nouveau l'innovation ; le pauvre le miséreux ; l'écologie le défi contre la nature ; et le sens de la vie est décrété par le modèle économique, par la Croissance, alléluïa! je m'en remets à Elle !
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Rêveur- Digressi(f/ve)
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Localisation : ailleurs
Date d'inscription : 24/03/2014
Re: Petites pensées quotidiennes
Il faut couver en soi un feu, un brasier, attisé non par les opinions mais par la Réalité, la grande Réalité, celle faite de sensations, d'idées, de matière, de sentiments et de nos rêves, celle qui est proprement moi en tant qu'objet pour moi sujet.
N'aie aucun mépris pour les autres croyants ni pour les non croyants, et n'ose pas même employer ce mot exécrable de "mécréants" ; l'autre est d'une autre réalité et d'une autre spiritualité, et il est impossible de savoir ce qu'elle est dans le silence de son cœur, ni même si Dieu ne l'a pas rencontré ; l'autre est tant un autre pour-lui qu'un autre pour-toi et un autre pour-le-monde et un autre pour-Dieu, sa vie est un mystère qui ne laisse pas d'avoir été donnée par Dieu ; si son obscurité lui fait manquer Dieu, si tu sens que ta mission est Le révéler à lui, et c'est une mission bien noble et bien naturelle que d'être Son témoin, n'y vois aucune relation de maître à élève qui te rende supérieur à lui et légitime à le regarder d'en haut, croyant abaisser ton regard vers lui, mais au contraire mets-toi à ses genoux, et sers-le comme Jésus servait ses disciples.
Ne traite pas les Hommes, les uns comme des chrétiens, les autres comme des mécréants : traite-les tous en Hommes - en tant que l'Homme que tu es et que le chrétien que tu es.
Si 100 meurent dans un accident, ne pleure pas 50 chrétiens et 50 mécréants, pleure 100 Hommes, n'oubliant pas ton optimisme et ta vérité chrétiens.
Le peuple peut se tromper, non quant à lui-même, dans son rapport à lui-même et de chaque membre avec chaque membre, mais dans son rapport avec ce qui le dépasse ou avec l'autre ; ou avec la nature. Mais personne d'autre ne peut choisir pour lui ; un sauveur, qu'est-ce qui l'assure tel, le légitimise ? il faut d'abord, en premier, que le peuple veuille. Ou une institution de l'Humanité avant eux.
Si tu blasphèmes pour un euros, ce sera un petit blasphème, mais tu l'auras fait pour rien, et serais-tu prêt à aller contre Dieu pour si peu ?
De même pour cinq euros : pour un paquet de cartes, irais-tu cracher sur Dieu ?
Mais si le prix augmente, considère que la hauteur du blasphème augmente.
Si tu blasphèmes pour un million, c'est que ce blasphème est un blasphème d'une immense valeur, autant dire un très grand blasphème, qui t'éloigne d'autant plus de Dieu.
Ainsi, ne vends jamais un blasphème.
Ou du moins tant que cela ne serve qu'à ton propre intérêt ; sinon, quand c'est l'intérêt du Prochain, considère que ce prochain est Dieu, et qu'en paraissant blasphémer contre Dieu tu le sers en effet. Mais il faut que ce Prochain soit autre et non associé, car alors il redevient comme ton intérêt, ou votre intérêt.
Il n'est pas question d'enlever aux privilégiés leurs années de privilèges,, mais de leur enlever leurs privilèges de demain. Pas de les punir (il faut éviter tant qu'on peut les punitions) mais de supprimer l'injustice.
Je ne récuse pas ceux qui rêvent d'un monde meilleur, mais ceux qui le font en fustigeant notre monde tout en s'en accommodant en acte ou en pensée, qui s'accommodent de cette contradiction : eux sont les hypocrites ; eux qui par exemple veulent plus d'argent pour tout le monde à la fois.
Je ne souhaite pas retrouver le moteur des sociétés, nerf de la guerre, car c'est le moteur des sociétés actuelles uniquement : non, je m'intéresse à ce qui fonde les sociétés, et aux Homme comme aux citoyens.
Il y avait un Coran en vente. Des Hommes venaient piocher des morceaux. Bonjour! des citations pour la paix s'il vous plaît, disaient les défenseurs d'un islam tout-beau tout-propre, sans qu'ils ne sachent rien de cet islam, sinon qu'il est gentil. D'autres arrivaient : bonjour! des citations pour la guerre ! demandaient des islamistes extrémistes, comme des islamophobes, pour une fois, mais pour un court instant, d'accord. Pendant ce temps-là, qui se souciait de ce qu'est vraiment ce Livre ? À la fin, quand tous ressortirent, il n'était plus que squelette.
Il cherche la lune.
Et on la lui donne.
Les étoiles.
"Va".
Et perdu dans le trajet.
Il sent :
Qu'être libre est se poser des barrières.
Sa barrière. Son mur.
Celui qu'on envoie dans les étoiles
Ne peut plus tendre de cordes entre elles,
Pour lui est perdu à jamais le rêve.
Être libre c'est imaginer.
Demain l'aliénation à la toute-puissance.
Demain le soleil ne se couchera jamais plus sur nos mondes.
Liberté : capacité de réalisation de son être.
J'ai en moi une puissance, une force vive, une volonté : philosopher pour m'appuyer, escalader, et pouvoir jeter ma flamme d'en haut, du haut de la falaise, me jeter feu à la face du monde, au cœur du gouffre de l'abîme de l'abysse, et finir tremblement.
Je ne dois pas oublier qu'avant qu'il n'y ait devant nous un chemin, il y a en moi une puissance, que je suis une puissance, et que ce n'est pas tant l'horizon que j'ai entrevu, que le départ que moi que l'élan, que j'ai laissé me traverser.
Je rame à comprendre l'âme, le corps m'échappe encore.
Les hommes tournés vers le passé craignent la responsabilité, ceux tournés vers l'avenir adorent la liberté.
Expériences sur la transmission de pensée : possibilité de choix similaires instinctifs dans de mêmes situations. Pour être rigoureuses, les expériences devraient utiliser trois sujets, deux proches et un loin, et comparer les différences d'un des deux premiers, avec le proche, et avec l'éloigné.
Dieu peut-Il vraiment créer transcendantalement...et ainsi créer ce qu'Il n'est pas...?
Du paradoxe du marteau impossible à soulever... Le paradoxe est le suivant : Dieu peut-Il créer un marteau qu'Il ne puisse soulever ? Si oui Il n'est pas omnipotent puisqu'Il ne peut soulever un marteau, si non Il n'est pas non plus omnipotent puisqu'Il est incapable de créer ce marteau. Mais si Dieu peut tout, la contradiction toutefois est hors de tout. Dieu peut créer un marteau, mais c'est le marteau qui a l'impossibilité d'être trop lourd pour Dieu. La contradiction se définit par rapport à Dieu. Si c'est contradictoire, c'est par Dieu. Ce que Dieu peut contradictoirement, s'Il le faisait, ce ne serait pas contradictoire.
(réponse discontinue)
Bien, Neptune, Gaïa, Océan, Feu, Astre, Héros, Vie, Rêve, Dieu : parce que le sens et le sacré : car pour moi tout sens qui participe à mon être est une richesse.
Si Neptune est, c'est que Dieu est en lui.
S'il y a des économistes, c'est parce qu'ils sont utiles ; s'ils sont utiles, c'est parce qu'il y en a.
Comment pourrais-je être à la fois auteur et auditeur de mes pensées ? sujet et objet de mes pensées réflexives ?
Deux riches discutent.
- Tu aimes ou pas ?
- Je sais pas : il m'a pas encore répondu.
- Que veux-tu dire ?
- Ben, j'attends qu'il m'indique le prix.
- Ah! moi, il me l'a indiqué.
- Ah. Et alors ?
- C'est très bon.
J'ai pris les escaliers, tandis que les autres prenaient l'ascenseur ; c'était donc occasionnellement qu'on me voyait, quand l'ascenseur à la baie vitrée et laissant passer l'air atteignait un étage, et que j'y étais, me montrais, et parlais ; le plus souvent j'étais par-delà la cloison de l'élévateur ; mais on me verrait enfin au dernier étage, élevé comme eux.
Il ne s'agit pas de nier que la focalisation sur l'immigration et la sécurité soit une caricature du Front National, mais de relever que ce sont ses partisans mêmes qui la réalisent ainsi.
L'acte moral est-il raisonné ou spontané ?
2 musulmans qui discutent.
- Tu préfères quoi ? Marine Le Pen présidente ou quitter la France ?
- Ben, s'il y a le premier, il y a le second...
Le revenu universel n'est pas un revenu.
Tout est Dieu. Il faudrait en conclure qu'il faut tout comprendre à partir de Dieu ? Je réponds : Dieudieu dieu die udi eu dieudie udie ud ieud.
"Ils n'ont pas besoin de notre argent, seulement de notre amour."
Deux sans-abris qui discutent.
- T'as pas faim, toi ?
- Moi ça va, merci. J'ai pris au déjeuner une bonne portion de compassion, avec une rasade de gentillesses, et au dîner j'ai dégusté une grosse louche de compagnie. Maintenant je suis rassasié.
L'auteur d'un essai philosophique patauge dans le courant en cherchant des bouts de bois, qu'il assemble progressivement en un pont, mais le courant et l'écart entre les bouts de bois disponibles, mais les contraintes en général de l'environnement, empêchent sa progression et font qu'il en vient à des détours, des égarements, et encore à placer inutilement certaines planches loin des autres.
Comment conduire les riches à accepter l'égalité ? Que la société se forme, et tous pourront convenir de ce principe, mais d'autres établies, comment les conduire, lors que l'inégalité est déjà installée, et que donc les riches n'ont pas intérêt à une société légitime ? s'appuyer sur la majorité ? mais il faut que la législation soit d'abord unanime, et, imposez l'égalité, et vous verrez tous les riches partir naturellement, avec ce qu'ils ont pris aux autres. Il faut donc 1° inspirer le lien social au cœur, ajoutant ainsi à la société et à l'intérêt au sens large, moral, esthétique, du riche, et 2° travailler à cela progressivement.
Pourquoi l'idéalisme philosophique impliquerait-il nécessairement une dénégation du monde matériel en tant que pure illusion ? Il peut très bien l'admettre comme partie de la réalité spirituelle !
Finalement, est-il si naïf que cela ? Pourquoi la réalité ne serait-elle pas un vaste songe ?
Il convient de lire les philosophes sans prévention (prévention et précipitation : les deux maux de la lecture. Lire Descartes, Discours de la méthode) par << intérêt >> ou préférence, mais non pas de se priver d'eux, seulement de la prévention par eux ; car il n'est aucune lecture, aucun enseignement, sans sentiment d'intérêt, sans force du texte outre sa vérité ; ne pas se prévenir ou se précipiter n'est pas une réponse à la question << Pourquoi lire ? >> mais à la question << Comment lire ? >>.
Le monde, bientôt immense musée.
On ne construit pas de maison en argent, on ne parle pas en écrivant sur des billets, on n'arrose pas les graines avec du "liquide" ; l'argent n'éclaire pas, n'enseigne pas, ne déplace pas, ne protège pas, n'aime pas ; ne se mange pas ; l'argent n'est rien.
Rousseau a dit peu en fait, mais c'était très vrai.
L'homme vrai reste ferme face au spectacle de la mort, et pleure dans le silence de sa chambre.
L'homme faux se scandalise face à ce même spectacle, et est tranquille dans le silence de sa chambre.
La grandiloquence du spectacle fait souvent oublier la réalité même ; on oublie en fait de s'identifier aux victimes ; ce qui montre, s'il était encore nécessaire, que le discours, quand il ne se nourrit pas du cœur, l'abandonne bien vite.
Il ne faut pas faire d'une Pierre trois coups.
Il ne faut pas être tous ego mais tous égaux.
Pourquoi ne pas bombarder...de tracts ? de tracts invitant à l'amour, à la paix, à un autre combat, à un autre Islam, à un autre Jihad, subtilement, progressivement, les exaltant ? avec ainsi des armes de construction massive ?
Le propre de la société contemporaine est de tout fonder sur des opinions que l'on ne peut pas questionner, d'une éthique de l'<< évidence >>, de faux fondements moraux, et avortant ainsi des vrais, elle a renoncé définitivement à la morale. Ce qui n'empêche pas pourtant la société d'être propice à une éclosion nouvelle.
Il ne faut pas imposer notre modèle aux sociétés dites primitives, il faut le présenter, et sans artifices aucun ; et à eux seuls de choisir de s'appuyer sur lui ou de le rejeter ; et il faut qu'il enrichisse leur société, non qu'il la remplace.
L'existence de Dieu, ce me semble, ne peut être une propriété.
Comment se fait-il que je sois tant de sensations différentes, et d'émotions, et de sentiments, que je sois tant à chaque instant ?
En étant, je suis, sans doute, mon impulsion et ainsi, pierre, puis-je être libre...Non ?
Puis-je être selon une réalité en n'étant que ma volonté ? Il me semble que l'autre est, et que nous participons ensemble d'un même monde ; ce monde ne s'impose-t-il pas alors ? N'apparait-il pas que je n'aurais pu créer la logique que d'autres respectent ?
Mais c'est peut-être ma logique qui, dans mon interprétation, devient la leur...
Ce ne peuvent être que les passions qui s'enflamment, et les idées qui se confrontent, quoique au travers d'une discussion entre deux personnes.
N'aie aucun mépris pour les autres croyants ni pour les non croyants, et n'ose pas même employer ce mot exécrable de "mécréants" ; l'autre est d'une autre réalité et d'une autre spiritualité, et il est impossible de savoir ce qu'elle est dans le silence de son cœur, ni même si Dieu ne l'a pas rencontré ; l'autre est tant un autre pour-lui qu'un autre pour-toi et un autre pour-le-monde et un autre pour-Dieu, sa vie est un mystère qui ne laisse pas d'avoir été donnée par Dieu ; si son obscurité lui fait manquer Dieu, si tu sens que ta mission est Le révéler à lui, et c'est une mission bien noble et bien naturelle que d'être Son témoin, n'y vois aucune relation de maître à élève qui te rende supérieur à lui et légitime à le regarder d'en haut, croyant abaisser ton regard vers lui, mais au contraire mets-toi à ses genoux, et sers-le comme Jésus servait ses disciples.
Ne traite pas les Hommes, les uns comme des chrétiens, les autres comme des mécréants : traite-les tous en Hommes - en tant que l'Homme que tu es et que le chrétien que tu es.
Si 100 meurent dans un accident, ne pleure pas 50 chrétiens et 50 mécréants, pleure 100 Hommes, n'oubliant pas ton optimisme et ta vérité chrétiens.
Le peuple peut se tromper, non quant à lui-même, dans son rapport à lui-même et de chaque membre avec chaque membre, mais dans son rapport avec ce qui le dépasse ou avec l'autre ; ou avec la nature. Mais personne d'autre ne peut choisir pour lui ; un sauveur, qu'est-ce qui l'assure tel, le légitimise ? il faut d'abord, en premier, que le peuple veuille. Ou une institution de l'Humanité avant eux.
Si tu blasphèmes pour un euros, ce sera un petit blasphème, mais tu l'auras fait pour rien, et serais-tu prêt à aller contre Dieu pour si peu ?
De même pour cinq euros : pour un paquet de cartes, irais-tu cracher sur Dieu ?
Mais si le prix augmente, considère que la hauteur du blasphème augmente.
Si tu blasphèmes pour un million, c'est que ce blasphème est un blasphème d'une immense valeur, autant dire un très grand blasphème, qui t'éloigne d'autant plus de Dieu.
Ainsi, ne vends jamais un blasphème.
Ou du moins tant que cela ne serve qu'à ton propre intérêt ; sinon, quand c'est l'intérêt du Prochain, considère que ce prochain est Dieu, et qu'en paraissant blasphémer contre Dieu tu le sers en effet. Mais il faut que ce Prochain soit autre et non associé, car alors il redevient comme ton intérêt, ou votre intérêt.
Il n'est pas question d'enlever aux privilégiés leurs années de privilèges,, mais de leur enlever leurs privilèges de demain. Pas de les punir (il faut éviter tant qu'on peut les punitions) mais de supprimer l'injustice.
Je ne récuse pas ceux qui rêvent d'un monde meilleur, mais ceux qui le font en fustigeant notre monde tout en s'en accommodant en acte ou en pensée, qui s'accommodent de cette contradiction : eux sont les hypocrites ; eux qui par exemple veulent plus d'argent pour tout le monde à la fois.
Je ne souhaite pas retrouver le moteur des sociétés, nerf de la guerre, car c'est le moteur des sociétés actuelles uniquement : non, je m'intéresse à ce qui fonde les sociétés, et aux Homme comme aux citoyens.
Il y avait un Coran en vente. Des Hommes venaient piocher des morceaux. Bonjour! des citations pour la paix s'il vous plaît, disaient les défenseurs d'un islam tout-beau tout-propre, sans qu'ils ne sachent rien de cet islam, sinon qu'il est gentil. D'autres arrivaient : bonjour! des citations pour la guerre ! demandaient des islamistes extrémistes, comme des islamophobes, pour une fois, mais pour un court instant, d'accord. Pendant ce temps-là, qui se souciait de ce qu'est vraiment ce Livre ? À la fin, quand tous ressortirent, il n'était plus que squelette.
Il cherche la lune.
Et on la lui donne.
Les étoiles.
"Va".
Et perdu dans le trajet.
Il sent :
Qu'être libre est se poser des barrières.
Sa barrière. Son mur.
Celui qu'on envoie dans les étoiles
Ne peut plus tendre de cordes entre elles,
Pour lui est perdu à jamais le rêve.
Être libre c'est imaginer.
Demain l'aliénation à la toute-puissance.
Demain le soleil ne se couchera jamais plus sur nos mondes.
Liberté : capacité de réalisation de son être.
J'ai en moi une puissance, une force vive, une volonté : philosopher pour m'appuyer, escalader, et pouvoir jeter ma flamme d'en haut, du haut de la falaise, me jeter feu à la face du monde, au cœur du gouffre de l'abîme de l'abysse, et finir tremblement.
Je ne dois pas oublier qu'avant qu'il n'y ait devant nous un chemin, il y a en moi une puissance, que je suis une puissance, et que ce n'est pas tant l'horizon que j'ai entrevu, que le départ que moi que l'élan, que j'ai laissé me traverser.
Je rame à comprendre l'âme, le corps m'échappe encore.
Les hommes tournés vers le passé craignent la responsabilité, ceux tournés vers l'avenir adorent la liberté.
Expériences sur la transmission de pensée : possibilité de choix similaires instinctifs dans de mêmes situations. Pour être rigoureuses, les expériences devraient utiliser trois sujets, deux proches et un loin, et comparer les différences d'un des deux premiers, avec le proche, et avec l'éloigné.
Dieu peut-Il vraiment créer transcendantalement...et ainsi créer ce qu'Il n'est pas...?
Du paradoxe du marteau impossible à soulever... Le paradoxe est le suivant : Dieu peut-Il créer un marteau qu'Il ne puisse soulever ? Si oui Il n'est pas omnipotent puisqu'Il ne peut soulever un marteau, si non Il n'est pas non plus omnipotent puisqu'Il est incapable de créer ce marteau. Mais si Dieu peut tout, la contradiction toutefois est hors de tout. Dieu peut créer un marteau, mais c'est le marteau qui a l'impossibilité d'être trop lourd pour Dieu. La contradiction se définit par rapport à Dieu. Si c'est contradictoire, c'est par Dieu. Ce que Dieu peut contradictoirement, s'Il le faisait, ce ne serait pas contradictoire.
(réponse discontinue)
Bien, Neptune, Gaïa, Océan, Feu, Astre, Héros, Vie, Rêve, Dieu : parce que le sens et le sacré : car pour moi tout sens qui participe à mon être est une richesse.
Si Neptune est, c'est que Dieu est en lui.
S'il y a des économistes, c'est parce qu'ils sont utiles ; s'ils sont utiles, c'est parce qu'il y en a.
Comment pourrais-je être à la fois auteur et auditeur de mes pensées ? sujet et objet de mes pensées réflexives ?
Deux riches discutent.
- Tu aimes ou pas ?
- Je sais pas : il m'a pas encore répondu.
- Que veux-tu dire ?
- Ben, j'attends qu'il m'indique le prix.
- Ah! moi, il me l'a indiqué.
- Ah. Et alors ?
- C'est très bon.
J'ai pris les escaliers, tandis que les autres prenaient l'ascenseur ; c'était donc occasionnellement qu'on me voyait, quand l'ascenseur à la baie vitrée et laissant passer l'air atteignait un étage, et que j'y étais, me montrais, et parlais ; le plus souvent j'étais par-delà la cloison de l'élévateur ; mais on me verrait enfin au dernier étage, élevé comme eux.
Il ne s'agit pas de nier que la focalisation sur l'immigration et la sécurité soit une caricature du Front National, mais de relever que ce sont ses partisans mêmes qui la réalisent ainsi.
L'acte moral est-il raisonné ou spontané ?
2 musulmans qui discutent.
- Tu préfères quoi ? Marine Le Pen présidente ou quitter la France ?
- Ben, s'il y a le premier, il y a le second...
Le revenu universel n'est pas un revenu.
Tout est Dieu. Il faudrait en conclure qu'il faut tout comprendre à partir de Dieu ? Je réponds : Dieudieu dieu die udi eu dieudie udie ud ieud.
"Ils n'ont pas besoin de notre argent, seulement de notre amour."
Deux sans-abris qui discutent.
- T'as pas faim, toi ?
- Moi ça va, merci. J'ai pris au déjeuner une bonne portion de compassion, avec une rasade de gentillesses, et au dîner j'ai dégusté une grosse louche de compagnie. Maintenant je suis rassasié.
L'auteur d'un essai philosophique patauge dans le courant en cherchant des bouts de bois, qu'il assemble progressivement en un pont, mais le courant et l'écart entre les bouts de bois disponibles, mais les contraintes en général de l'environnement, empêchent sa progression et font qu'il en vient à des détours, des égarements, et encore à placer inutilement certaines planches loin des autres.
Comment conduire les riches à accepter l'égalité ? Que la société se forme, et tous pourront convenir de ce principe, mais d'autres établies, comment les conduire, lors que l'inégalité est déjà installée, et que donc les riches n'ont pas intérêt à une société légitime ? s'appuyer sur la majorité ? mais il faut que la législation soit d'abord unanime, et, imposez l'égalité, et vous verrez tous les riches partir naturellement, avec ce qu'ils ont pris aux autres. Il faut donc 1° inspirer le lien social au cœur, ajoutant ainsi à la société et à l'intérêt au sens large, moral, esthétique, du riche, et 2° travailler à cela progressivement.
Pourquoi l'idéalisme philosophique impliquerait-il nécessairement une dénégation du monde matériel en tant que pure illusion ? Il peut très bien l'admettre comme partie de la réalité spirituelle !
Finalement, est-il si naïf que cela ? Pourquoi la réalité ne serait-elle pas un vaste songe ?
Il convient de lire les philosophes sans prévention (prévention et précipitation : les deux maux de la lecture. Lire Descartes, Discours de la méthode) par << intérêt >> ou préférence, mais non pas de se priver d'eux, seulement de la prévention par eux ; car il n'est aucune lecture, aucun enseignement, sans sentiment d'intérêt, sans force du texte outre sa vérité ; ne pas se prévenir ou se précipiter n'est pas une réponse à la question << Pourquoi lire ? >> mais à la question << Comment lire ? >>.
Le monde, bientôt immense musée.
On ne construit pas de maison en argent, on ne parle pas en écrivant sur des billets, on n'arrose pas les graines avec du "liquide" ; l'argent n'éclaire pas, n'enseigne pas, ne déplace pas, ne protège pas, n'aime pas ; ne se mange pas ; l'argent n'est rien.
Rousseau a dit peu en fait, mais c'était très vrai.
L'homme vrai reste ferme face au spectacle de la mort, et pleure dans le silence de sa chambre.
L'homme faux se scandalise face à ce même spectacle, et est tranquille dans le silence de sa chambre.
La grandiloquence du spectacle fait souvent oublier la réalité même ; on oublie en fait de s'identifier aux victimes ; ce qui montre, s'il était encore nécessaire, que le discours, quand il ne se nourrit pas du cœur, l'abandonne bien vite.
Il ne faut pas faire d'une Pierre trois coups.
Il ne faut pas être tous ego mais tous égaux.
Pourquoi ne pas bombarder...de tracts ? de tracts invitant à l'amour, à la paix, à un autre combat, à un autre Islam, à un autre Jihad, subtilement, progressivement, les exaltant ? avec ainsi des armes de construction massive ?
Le propre de la société contemporaine est de tout fonder sur des opinions que l'on ne peut pas questionner, d'une éthique de l'<< évidence >>, de faux fondements moraux, et avortant ainsi des vrais, elle a renoncé définitivement à la morale. Ce qui n'empêche pas pourtant la société d'être propice à une éclosion nouvelle.
Il ne faut pas imposer notre modèle aux sociétés dites primitives, il faut le présenter, et sans artifices aucun ; et à eux seuls de choisir de s'appuyer sur lui ou de le rejeter ; et il faut qu'il enrichisse leur société, non qu'il la remplace.
L'existence de Dieu, ce me semble, ne peut être une propriété.
Comment se fait-il que je sois tant de sensations différentes, et d'émotions, et de sentiments, que je sois tant à chaque instant ?
En étant, je suis, sans doute, mon impulsion et ainsi, pierre, puis-je être libre...Non ?
Puis-je être selon une réalité en n'étant que ma volonté ? Il me semble que l'autre est, et que nous participons ensemble d'un même monde ; ce monde ne s'impose-t-il pas alors ? N'apparait-il pas que je n'aurais pu créer la logique que d'autres respectent ?
Mais c'est peut-être ma logique qui, dans mon interprétation, devient la leur...
Ce ne peuvent être que les passions qui s'enflamment, et les idées qui se confrontent, quoique au travers d'une discussion entre deux personnes.
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Re: Petites pensées quotidiennes
Ce que je vois de bien ici, c'est la réconciliation du rêve avec la réalité. Rêver, oui mais pour améliorer un tant soit peu le réel et pas juste rêver pour rêver. Moi je n'arrive jamais à rêver bien longtemps, ça retombe assez vite, et je me remets vite à mes projets.
Je vois aussi que tu as une idée belle de Dieu, qui veut réconcilier tout le monde.
Sinon pour tes idées politiques, tu sais, Rêveur, les inégalités, c'est aussi comme cela depuis toujours. On peut l'attribuer à la malchance, ou à un mauvais système politique. Mais je pense que cela est surtout dû au fait que l'on veut tous avoir la belle vie... 'charité bien ordonnée commence par soi-même' , n'est-ce pas ? Mais des inégalités, il n'en faut jamais trop car c'est comme cela que germent les révolutions. La vengeance d'un peuple qui a faim n'est pas belle à voir, et aime se baigner de sang. La politique doit essayer d'améliorer le sort des gens, lutter pour un monde meilleur, c'est une chose certaine. Car sinon, attention au retour de baton !
Je vois aussi que tu as une idée belle de Dieu, qui veut réconcilier tout le monde.
Sinon pour tes idées politiques, tu sais, Rêveur, les inégalités, c'est aussi comme cela depuis toujours. On peut l'attribuer à la malchance, ou à un mauvais système politique. Mais je pense que cela est surtout dû au fait que l'on veut tous avoir la belle vie... 'charité bien ordonnée commence par soi-même' , n'est-ce pas ? Mais des inégalités, il n'en faut jamais trop car c'est comme cela que germent les révolutions. La vengeance d'un peuple qui a faim n'est pas belle à voir, et aime se baigner de sang. La politique doit essayer d'améliorer le sort des gens, lutter pour un monde meilleur, c'est une chose certaine. Car sinon, attention au retour de baton !
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Re: Petites pensées quotidiennes
Jean Ghislain a écrit:Je vois aussi que tu as une idée belle de Dieu, qui veut réconcilier tout le monde
J'espère qu'elle ne ressemble pas à un simple compromis, ce qui serait dire qu'elle n'est rien...
Certes nous nous concilions, alors que nous sommes bien opposés, un athée hédoniste etc. contre un chrétien qui considère que vivre est rêver etc., et qui refuse un abandon à l'économie mais aussi au progrès technologique etc.
Ce qui est une véritable réconciliation.
À travers les points sur lesquels nous nous accordons.
Comme la défense de la justice et de l'égalité, la mise en évidence de l'injustice de ceux qui crèvent de faim (mon dialogue entre deux sans-abris est bien entendu au second degré)...
Jean Ghislain a écrit:Moi je n'arrive jamais à rêver bien longtemps, ça retombe assez vite, et je me remets vite à mes projets.
Un effort, Jean Ghislain ! Courage !
Jean Ghislain a écrit:Ce que je vois de bien ici, c'est la réconciliation du rêve avec la réalité. Rêver, oui mais pour améliorer un tant soit peu le réel et pas juste rêver pour rêver.
Je me veux pur rêveur, mais le rêve se forme à partir de la réalité. Un vrai idéaliste ne doit pas imaginer un monde idéal, pour ensuite espérer qu'on l'applique, il doit espérer que le monde progresse, et pense à partir de sa volonté profonde, et cherche à être tout ce qu'il peut être en bien.
Ma devise : Ne pas s'accommoder du réel, mais composer avec lui.
Le vrai idéaliste n'imagine pas un monde rose, il n'imagine pas un monde impossible mais bon, il veut le possible qui se présente. Et il le veut, non par caprice, mais de tout son cœur mais de toute son âme mais de tout son être.
Jean Ghislain a écrit:Sinon pour tes idées politiques, tu sais, Rêveur, les inégalités, c'est aussi comme cela depuis toujours.
Les inégalités, je réfléchis précisément à comment on les attaque. Sans irréalisme. Du moins j'espère.
Jean Ghislain a écrit:Mais je pense que cela est surtout dû au fait que l'on veut tous avoir la belle vie... 'charité bien ordonnée commence par soi-même' , n'est-ce pas ?
Je ne suis pas convaincu que ce soit une fatalité. C'est surtout nourri par le système (publicité, éducation, etc.).
Je vais la jouer Rousseau, mais je ne ressens pas fondamentalement ce désir absolu en moi. Je me persuade que je pourrais vouloir une vie pauvre, en participant à la fin de la richesse (injuste).
Jean Ghislain a écrit:La politique doit essayer d'améliorer le sort des gens, lutter pour un monde meilleur, c'est une chose certaine. Car sinon, attention au retour de baton !
Fondamentalement, dès lors qu'on demande au politique, "s'il vous plaît, pensez à nous", le politique penserait-il en effet au peuple, nous ne sommes pas absolument dans une République. Ce n'est pas le peuple qui doit supplier le Prince à genoux, c'est le Prince qui doit obéir au peuple Souverain, qui lui donne ou reprend son pouvoir comme il le veut quand il le veut.
Un homme politique qui vient visiter des habitants de son pays pour voir comment se portent les Français, n'en fait fondamentalement pas partie, il devient un dirigeant hors du peuple qui considère ce dernier transcendantalement.
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Re: Petites pensées quotidiennes
- Rêveur idiot ! Tu ne vois pas que ton Dieu, que ton christianisme, que ta religion, après tous les filtres par lesquels tu les fais passer, ne sont plus rien, qu'ils se réduisent à une petite croyance du dimanche, presque un passe-temps ?
- Mais je crois. Mais l'idée de Dieu m'est spontanée.
- Elle est réduite à une petite opinion médiocre.
Et Rêveur stupide ! Tes vaines lamentations, ta niaiserie, ne vois-tu pas qu'elle n'est qu'à peine plus profonde que celle du bien-pensant commun qui veut tout pour tout le monde ?
- Je le critique aussi, je me refuse à l'être, je me travaille, je veux le possible !
- Ton possible me semble un mirage !
Et Rêveur bobo ! Bobo parisien ! Riche qui croit s'attaquer aux riches ! Minable qui se croit meilleur qu'un autre ! En quoi tes messages sont-ils autre chose, sont-ils davantage, que ceux qui pullulent parmi les riches, les faux témoignages de bonne foi, de riches qui s'accommodent finalement bien de leur position, qui font un scandale de la misère en sirotant leur champagne ! Et tu oses prétendre défendre les pauvres ! Quelle bassesse répugnante ! Tu oses parler de la pauvreté et de la misère, toi qui n'as pas manqué de confort ! N'as-tu pas une honte infinie d'avoir pu paraître honnête en parlant et d'avoir paru un autre vrai défenseur des pauvres alors que tu attends toujours ton heure ! Comment as-tu osé prendre la plume avant d'être homme qui puisse en droit la prendre ? Comment as-tu osé écrire comme un homme que tu n'es pas encore ?
- Je ne prétends pas défendre les pauvres en fait, mais seulement en pensée et en parole.
- Ignores-tu que les bibliothèques, internet, la télévision, regorgent de ces témoignages de bonne foi, de ces grands penseurs par écrit qui se révèlent hommes minables dans la réalité ?
- Comme tu disais, j'attends mon heure...
- Alors comment as-tu osé prendre déjà la plume ?
- Mais en attendant, je ne vis pas véritablement comme un riche, je pourrais profiter de plus de richesses, dépenser davantage, demander davantage.
- Mais tu vis encore moins comme un pauvre !
Tu n'es rien, Rêveur !
...
- Mais je crois. Mais l'idée de Dieu m'est spontanée.
- Elle est réduite à une petite opinion médiocre.
Et Rêveur stupide ! Tes vaines lamentations, ta niaiserie, ne vois-tu pas qu'elle n'est qu'à peine plus profonde que celle du bien-pensant commun qui veut tout pour tout le monde ?
- Je le critique aussi, je me refuse à l'être, je me travaille, je veux le possible !
- Ton possible me semble un mirage !
Et Rêveur bobo ! Bobo parisien ! Riche qui croit s'attaquer aux riches ! Minable qui se croit meilleur qu'un autre ! En quoi tes messages sont-ils autre chose, sont-ils davantage, que ceux qui pullulent parmi les riches, les faux témoignages de bonne foi, de riches qui s'accommodent finalement bien de leur position, qui font un scandale de la misère en sirotant leur champagne ! Et tu oses prétendre défendre les pauvres ! Quelle bassesse répugnante ! Tu oses parler de la pauvreté et de la misère, toi qui n'as pas manqué de confort ! N'as-tu pas une honte infinie d'avoir pu paraître honnête en parlant et d'avoir paru un autre vrai défenseur des pauvres alors que tu attends toujours ton heure ! Comment as-tu osé prendre la plume avant d'être homme qui puisse en droit la prendre ? Comment as-tu osé écrire comme un homme que tu n'es pas encore ?
- Je ne prétends pas défendre les pauvres en fait, mais seulement en pensée et en parole.
- Ignores-tu que les bibliothèques, internet, la télévision, regorgent de ces témoignages de bonne foi, de ces grands penseurs par écrit qui se révèlent hommes minables dans la réalité ?
- Comme tu disais, j'attends mon heure...
- Alors comment as-tu osé prendre déjà la plume ?
- Mais en attendant, je ne vis pas véritablement comme un riche, je pourrais profiter de plus de richesses, dépenser davantage, demander davantage.
- Mais tu vis encore moins comme un pauvre !
Tu n'es rien, Rêveur !
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